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Histoire Générale de la Chine : vol.2 | |
中国史概説 : vol.2 |
I20 HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE
avec une faible garnison par le brave Tchang Yu qui se fit
tuer ; la place dut se rendre et des 2800 hommes composant
la garnison, cinq seulement échappèrent; après ce succès
Li Kien-chun retourna dans son pays. Pour arrêter les
trop fréquentes incursions des Hia, TCHANG TSIEI, com-
mandant de Wei Tcheou, fit construire en 1097, sur les
bords de la rivière Hou Lou, la ville de Ping Hia (terri-
toire de Tchen Youen hien de Ping Leang fou) les Hia
tentèrent, vainement de faire opposition à la construction
de la nouvelle forteresse : ils se firent battre et le travail
fut terminé.
Continuant à chercher la destruction' de l'oeuvre de ses
prédécesseurs, encouragé par la faiblesse du misérable Tche
Tsoung,.,Tchang Tun fit proscrire les familles ainsi que les
amis des anciens ministres des Soung, tels que Han Wei,
Fan Tsou-yu, Se-ma Kouang, Liu Koung-tchu; deux des
créatures de Tchang Tun, SIOUEI NANG et LIN TSEU pous-
sèrent leur zèle criminel jusqu'à réclamer la suppression
de la grande histoire Tseu tche t'oung kien, rédigée par Se-ma
Kouang et Fan Tsou-yu, mais, indigné, l'un des ministres,
TCHEN KOUAN, ayant fait remarquer que la préface de cet
ouvrage était l'oeuvre de l'empereur Chen Tsoung lui-
même, on renonça à ce dessein sacrilège. Les conspirateurs
essayèrent de mettre à profit une découverte fortuite pour
poursuivre leur oeuvre criminelle :
« L'an Io9&, à la première lune, un certain TOUAN Yi,
originaire de Kien Yang, et homme du peuple, s'étant
venu fixer dans un village du Ho Nan, appelé Lieou. Yin-
tsun, trouva dans les fondations d'une maison qu'il fit
rebâtir un grand cachet antique, * sur lequel étaient gravés
ces huit caractères : Cheou ming yu tien, Ki cheou young
tchang, qui veulent dire : j'ai reçu le trône du ciel, ma vie
sera heureuse et durera toujours. Cet homme vint à la Ccur,
et l'offrit à l'empereur, qui le donna à examiner à Ts'ai King,
ainsi qu'à plusieurs autres curieux d'antiquités. Ils tom-
bèrent tous d'accord, que c'était le sceau de la dynastie de Ts'in Che Houang Ti, et par conséquent un bijou précieux 1.»
I. MAILLA, t. C., p. 322.
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