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0276 Histoire Générale de la Chine : vol.2
中国史概説 : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / 276 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

arrivent à leur tour à la frontière du royaume, mais, au lieu de respecter cette limite, ils la franchissent et violent le territoire d'Annam. Trân Thai-tông marche contre eux à la tête, de ses troupes, il arrive sur le fleuve Lô-giang et s'y établit.

  • Ngât-hu'o'ng-hiêp-ngao, le général de l'armée mongole qui campait aux cataractes de Binh-lê, lui envoie trois ambassades successives pour l'engager à faire sa soumission au nouveau maître du Céleste Empire. Trân Thai-t' ông retient les envoyés prisonniers.

  • Alors le Mongol marche en avant et les Annamites. reculent d'abord. Trân Thai-tông bat en retraite sur l'avis de son général Lê phu trân pour ne pas tout risquer- dans une première rencontre et reporte son camp en arrière, sur le fleuve Thien-mô.

  • Alors, le roi indécis sur ce qu'il devait résoudre, consulte d'abord le Thay-uy (grand mandarin militaire), Nhu't-cao, qui lui conseille de s'allier aux Tong (Soung) ; il demande ensuite l'avis de Trân Thù-dô, son oncle, qui lui répond : « Tant que ma tête sera sur mes épaules, Votre ,Majesté n'aura pas à s'inquiéter ».

  • Sur ces entrefaites, les troupes royales furent renforcées par le corps d'armée du prince présomptif. Le roi reprit l'offensive, et cette fois il fut victorieux. Les Mongols battus se retirèrent en. Chine.

  • Les Annamites appellent cette expédition Guerre de Buddha (signe de douceur),, et il paraît, au dire des annales, que les intentions des nouveaux souverains du Céleste Empire étaient seulement d'effrayer la nation annamite et non de lui faire une guerre sérieuse 1 ».

En réalité, Ouriangkataï se retira à cause des grandes chaleurs, et ce qui .prouve son succès, c'est que Trân Thai`tông céda aux injonctions d'une nouvelle ambassade mongole; il envoya à la Cour de Mangkou Lê phu trân qui reconnut la suzeraineté du Grand Khan et accepta le paiement d'un tribut tous les trois ans. Trân Thai-tông abdiqua d'ailleurs peu après (1258) en faveur de son fils

I. TRU' O'NG VINH-KY, Hist. annamite, I, pp. 79-80.