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Histoire Générale de la Chine : vol.2 | |
中国史概説 : vol.2 |
LES SOUNG 115
Toute autre est la version chinoise : « Le général Kouo K'ouei indiqua le rendez-vous général de ses troupes à Tchang Tcha, d'où il fit divers détachements pour aller reprendre Young Tcheou et Lien Tcheou; ensuite il marcha avec le gros de l'armée du côté de l'ouest; lorsqu'il fut à Fou leang kiang (Fleuve Rouge), il apprit que les ennemis venaient au-devant de lui sur des barques. Ce général chinois et son collègue Tchao Sieï les reçurent avec tant de valeur, qu'ils coulèrent à fond une partie de ces barques, et tuèrent plusieurs mille de leurs gens, entre autres, le prince héritier de Kiao Tche ; ce malheur obligea Li Kien, leur roi, de demander la paix.
« Les généraux chinois reçurent sa soumission à la douzième lune, et suspendirent toutes hostilités, à condition qu'il céderait à la Chine Kouang Youen Tcheou, Men Tcheou, Se Lang Tcheou, Sou .Meou Tcheou et Kouang Lang Hien. Le roi de Kiao Tche passa sur toutes ces conditions, faute de savoir l'état de l'armée impériale, qui, de 8o,000 hommes effectifs dont elle était composée, se trouvait réduite, par les maladies pestilentielles, à beaucoup moins de la moitié : cette guerre fut beaucoup plus avantageuse aux Chinois qu'ils n'avaient sujet de l'espérer 1 ».
Ce qui ne semble pas une preuve de la victoire chinoise, c'est que les Leao, profitant des circonstances, réclamèrent les villes qui leur avaient été enlevées par l'empereur Tche Tsoung des Tcheou postérieurs. Wang Ngan-che, consulté par Chen Tsoung, donna le conseil, par crainte d'une guerre nouvelle qui aurait augmenté son impopularité, de céder aux Leao. On eut la faiblesse de l'écouter. C'est à la 9e lune de 1078, que Chen Tsoung, sur la demande des Kiao Tche, leur restitua les villes prises par Kouo K'ouei et Tchao Siel, dans la crainte d'une nouvelle guerre.
D'ailleurs le crédit de Wang Ngan-che, depuis l'affaire des Kiao Tche, avait singulièrement diminué; son frère même, Wang Ngan-kouo, après un voyage dans les provinces, interrogé par l'empereur, lui déclara que le peuple
I. MAILLA, 1. C., p. 288.
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