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0384 Histoire Générale de la Chine : vol.2
中国史概説 : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / 384 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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382   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

autres fiables crestiens mal faire en publique ne en appert pour ce que ly empereres les anïoit et leur monstroit signe damour. ces nestorins sont plus de trente mille demourans ou dit empire de cathay. et sont tres riche gent. mais moult dou.btent et crieinent les crestiens. ilz ont eglises tres belles et tres devotes auec croix et ymaiges en lonneur de 'dieu et des sains. ilz ont dudit empereur pluseurs offices. etdelui ont ilz grandes procuracions dont on croit que se ilz se voulsissent accorder et estre tout a un auec ces freres meneurs. etauec ces autres bons crestiens qui la demeurent en ce pays. ilz conuertiroient tout ce pays et ces empereres a la uraie foy I. »

Il y avait à Tchen Kiang deux églises de chrétiens nestoriens, grâce à l'envoi en 1278 d'un gouverneur de cette religion, MAR SERGIUS, nommé pour trois ans, qui fit bâtir ces édifices; avant lui, il n'y avait ni églises, ni Chrétiens. Marco Polo nous dit :

« Il hi a deus eglise de cristiens nestorin, et ce avint dès 1278 anz de l'ancarnasionz de Crist en ça; e voz dirai cornant il avint. Il fu voir qe unques ne i avoit eu moistier de cristienz, ne neis en Dieu cristienz jusque à 1278 anz, hi fu seingnor por le grant Kaan trois anz Marsachis qui estoit cristienz nestorin. Et cestui Marsachis hi fist faire celle deus eglise, et de celes tens en cha, hi a englise que devant ne i avoit eglise ne cristienz 2. »

Un temple ou monastère chrétien est mentionné dans le Tche choun Tchen-Kiang tche de Yu _ HI-Lou 3, cité par l'archimandrite PALLADIUS : « Le temple Ta Hing Kouo Se s'élève dans Tchen Kiang Fou dans le quartier appelé Kia T'ao H'iang. Il fut construit dans la 18e année de Tche Youen (1281) par le Sub-darugatche, Sie-li-ki-ze (Sergius). Liang Siang, professeur dans l'école de Confucius, écrivit pour lui une inscription commémorative. » D'après ce document nous voyons que Sie-mi-se-hien (Samarkande) est. à

  1. Nouv. Journ. Asiatique, VI, 1830, pp. 69-70.

  2. MARCO POLO, éd. Soc. Géog., p. 165; dans le texte latin, p. 423, on lit : « sunt tres ecclesiae christianorum nestorinorum ».

  3. PELLIOT, T'oung Pao, déc. 1914, p. 637.