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0266 Histoire Générale de la Chine : vol.2
中国史概説 : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / 266 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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264 '   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

le lama tibétain Namo, qu'il [Mangkou] créa chef de la religion de Buddha dans tout l'Empire, en lui donnant le titre de Ho chi, ou d'Instituteur du Monarque 1».

D'autre part, MAHMOUD YELVADJE était nommé administrateur général des possessions mongoles en Chine, et son fils MAS'OUD, des pays situés entre l'Irtich et le Djihoun; le gouvernement de la Perse était confirmé à Arghoun, dont la juridiction s'étendait sur l'Azerbaïdjan, le Diarbekir, Mosoul, Alep et les royaumes de Géorgie, de Roum et de . Petite Arménie 2.

Arghoun ayant représenté le_mauvais état des finances de la Perse, on décida d'y introduire le mode d'imposition établi par Mahmoud Yelvadje dans la Transoxiane, « qui était une capitation proportionnée aux facultés des contribuables, laquelle, payée une fois par an, les libérait de toute autre taxe. Cette proposition ayant été approuvée, le maximum de l'impôt personnel en Perse fut fixé à sept dinars, et le minimum à un dinar; tandis que, dans la Chine et dans la Transoxiane, les plus pauvres étaient taxés à une pièce d'or et les plus riches à quinze. Il fut ordonné que le produit de cet impôt serait appliqué aux frais d'entretien des milices, des postes aux chevaux, des envoyés de l'empereur; et défense fut faite de rien exiger des sujets, sous aucun autre titre 3 ».

Mangkou confirma les ordonnances de Tchinguiz et d' Ogotaï; défendit d'exiger l'arriéré des contributions ; les princes dorénavant ne devaient plus donner d'ordres dans les provinces sans s'être. entendus avec les préfets; enfin le Grand Khan fit payer les dettes de son prédécesseur Kouyouk.

Débarrassé de ses ennemis, Mangkou congédia les membres du kouriltai en comblant de présents les princes et les chefs; en particulier il chargea Berka et Toka Timour de porter de magnifiques cadeaux à leur frère Batou. Nous savons que Djagataï mor( la même année, 1241, que son frère Ogotaï, . avait eu pour successeur dans l'Asie centrale

I. D'OHSSON, 1. C., p. 261.

  1. D'OHSSON, 1. C.

  2. D'OHSSON, 1. C., pp. 263-264.