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Histoire Générale de la Chine : vol.2 | |
中国史概説 : vol.2 |
CHAPITRE XVIII
Les Mongols : K'oublaï (suite).
CETTE ambition effrénée qui poussait K'oublaï à Le Japon. chercher à établir une domination universelle,
l'entraîna à une lutte malheureuse contre l'archipel voisin du Japon. Marco Polo appelle cet empire Jipangou et Zipangou, transcription du chinois Je /eun kouo, Empire du Soleil Levant, en japonais Nippon, Nihon; la célèbre famille de Hojo exerçait alors sous le titre de « régents >: le pouvoir à la Cour de Kamakura au nom du tenno (empereur) à Kyoto et du Shogoun à Kamakura. KAMEYAMA TENNO était "monté sur le trône en 126o; KORE-YASU était shogoun depuis 1266 ; leur autorité nominale, était toute entière entre les mains du shikken Hojo TOKIMUNE, qui avait remplacé Hojo ToKIYORI en 1261 ; c'est à lui que revient la gloire d'avoir repoussé l'invasion mongole.
Les Annales des Empereurs du Japon 1 nous apprennent
qu'en 1268, « un ambassadeur des Moko (Moung kou) arriva par mer à Taï saï fou. Il était porteur d'une lettre qui fut envoyée d'abord dans le Kouanto, et de là à Miyako. Comme cette lettre était conçue en termes grossiers, on n'y fit point de réponse. » Toutefois, la Corée fut la cause indirecte de la guerre entre la Chine et le Japon, dont les corsaires pillaient les côtes de la péninsule voisine; ces écumeurs de mer débarquèrent même en 1264. au sud du pays, mais ils furent chassés par le général AN HOUNG.
En 1265, un Coréen nommé TCHO I, suggéra au Grand Khan ce que celui-ci n'était que trop enclin de faire : exiger du Japon une reconnaissance de vasselage vis-à-vis de la Chine. K'oublaï en conséquence désigna
I. Publiées en 1834 par TITSINGH, p. 258.
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