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0340 Histoire Générale de la Chine : vol.2
中国史概説 : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / 340 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

cution d'un projet qui honorera la nation et nôtre règne le Lama Pasépa, maître et précepteur de l'empire. » [1269].

« Ce lama répondit par son zèle au dessein de l'Empereur ; il forma plus de mille mots qu'il composa de quarante-une (, lettres matrices, dont les différentes combinaisons de deux, .; de trois,.de quatre, de cinq ensemble produisaient différens sons et rendaient exactement les expressions de la langue des Mongous. Pasepa présenta son travail dans la même année à Houpilai Han, qui l'examina avec attention et qu'il fit rendre public après l'avoir approuvé, avec ordre à-tous les Mongous d'apprendre et de se rendre familiers

  •           les nouveaux caractères. L'empereur. donna pour récompense au lama un titre de prince, sous le nom de Ta pao fao wang, qui ne pouvait convenir qu'à un homme de la profession de Lama, et il lui donna un sceau qui répondait à cette dignité,' ».

Le Lama mourut. la 4e lune de l'année 1279. L'éditeur de l'ouvrage du P. de Mailla nous dit : « Il eut de grands titres de son vivant ; on lui en donna encore de plus grands lorsqu'il fut mort : on l'appella Houang T'ien tche hia, qui n'a que le Ciel au-dessus. de lui ; Yi.Jen tche chang, qui est au-dessus des hommes ; Suen wen fou tche, le chef des lettres ; Ta cheng tche te, le sage de la plus éminente vertu ; Tsin houai tchen tche, le _plus éclairé et le plus pénétrant; Ta pao fao wang, le roi qui maintient la règle précieuse ; Ta Youen Ti se, le maître de,l'empereur; Si T'ien Fo tseu, le fils du Fo de Si T'ien 2.

Kouo Tseu   « Le Kouo Tseu Kien, ou Collège impérial, a été de tout

Kien.   temps considéré comme un établissement important pour

former des hommes utiles à l'État. Dès le règne des premiers Hia, il y en avait un dans la ville impériale, et on l'appelait Hiao ; les Chang, qui succédèrent aux Hia, lui donnèrent le nom de Siu, et les Tcheou celui de Siang. Ogotaï, à la sollicitation du ministre Ye-liu Tch'ou-t'saï, en avait établi un, dont K'oublaï Khan, au commencement de son règne, donna la direction au célèbre Hiu- Heng ; il n'y avait alors

I. MAILLA, IX, pp. 31I-312. 2. MAILLA, IX, p. 403 n.