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0105 Histoire Générale de la Chine : vol.2
中国史概説 : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / 105 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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LÉS SOUNG

I03

manière assez froide, et, lorsqu'il l'eut renvoyé, il reprit le titre d'empereur comme auparavant. 1»

Le roi des K'i Tan, craignant les Hia, transféra sa capitale à Yun Tcheou, qu'il nomma T'aï Foung fou. « Les K'i Tan étaient alors parvenus à un très haut degré de puissance; ils avaient cinq villes où ils allaient quelquefois tenir leur cour, six tcheou ou grands départements, 156 villes de guerre; 209 hien ou villes du troisième ordre ; ils comptaient 5002 hordes tartares qui leur obéissaient, et 6o royaumes dépendants et tributaires ; leur empire, qui avait plus de io,000 li de tour, s'étendait à l'est jusqu'à la mer, à l'ouest jusqu'à la montagne Kin chan près du Cha Mo ou Désert de sable, au nord jusqu'à la rivière Lou kiu . ho, et au sud jusqu'à Pe Keou. 2 »

En 1046, un certain Wang Tseu, originaire de Tcho Tcheou, se révolta, s'empara de Pei Tcheou et se proclama « prince qui pacifié l'orient », Toung P'ing Wang (1047), mais l'empereur envoya contre lui MING HAO, puis WEN YEN-POU qui s'emparèrent de Pei Tcheou et capturèrent le rebelle qui, conduit à K'ai Foung, fut mis en pièces (1048).

Le premier roi des Hia, Tchao Youen-hao, âgé seulement de 46 ans, fut assassiné en 1048, à la première lune, par son fils, le prince héritier MING LING-KO, dont il avait épousé la fiancée MOtrI CHE; le meurtrier réfugié près de Wou POUNG fut mis immédiatement à mort par celui-ci. Malgré une certaine opposition politique, la Chine envoya à Li TSIANG-PO, fils de Tchao Youen-hao, des lettres patentes semblables à celles qui avaient jadis été envoyées à ce dernier.

La mort du roi, des Hia parut au général K'i tan, SIAO HOUEI, une occasion favorable pour venger l'échec que sa nation avait subi en surprenant dans leurs cérémonies de deuil l'ennemi victorieux, mais celui-ci se tenait sur ses gardes et, prévenu de l'arrivée des K'i Tan, les attaqua à l'improviste et en fit un grand carnage (1049) ; la paix

I. MAILLA, VIII, p. 235. 2. Ibid.