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0069 Histoire Générale de la Chine : vol.2
中国史概説 : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / 69 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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LES SOUNG   67

Han sont défaits, mais ils lèvent une nouvelle armée devant

laquelle l'empereur est obligé d'abandonner le siège de

T'ai Youen. Lieou Ki-youen fait mettre à mort Kou Wou-

wei.

Le royaume de Nan Han avait été créé en 9o5 par LiEOU

YING qui s'empara de Canton dont il fit sa capitale, régna

sept ans et fut remplacé par son frère LIEOU YEN, qui occupa

sa place trente et un ans se proclama en 915, empereur

de Ta Yue, et prit en 918, le nien hao de Kao Tsou ; Lieou

Yen eut pour successeurs ses fils LIEOU FEN (942) et LIEOU

TCH'ENG (943) ; le fils de ce dernier fut LIEOU TCH'ANG qui

régna quatorze ans jusqu'en 971 ; il mourut en 980. Le

domaine de Lieou Ying comprenait 47 villes ; ce chef porta

successivement les titres de roi de Nan P'ing, de Nan Haï

et enfin de Nan Han.

A la neuvième lune de 970, Licou Tch'ang, prince de Nan

Han, ayant fait des incursions sur le territoire de l'empire,

T'ai Tsou ordonna à WANG KI-HIUN, gouverneur de Tchao

Tcheou, de demander au prince de Nan T'ang, Li Yu, d'in-

tervenir. La principauté de Nan T'ang (Nan King) avait

été créée en 937 par Li PIEN, remplacé après un règne de

six ans par son fils Li KING, qui eut lui-même pour succes-

seur au bout de dix-neuf ans son fils Li Yu. LIEOU TCH'ANG

reçut fort mal la lettre de ce dernier et fit emprisonner son

envoyé. Immédiatement, l'empereur expédiait le général

P'AN MEI contre les Nan Han. Ceux-ci comptaient sur les

éléphants qu'ils dressaient pour la guerre et plaçaient ordi-

nairement à l'avant-garde. « Lorsque les deux partis furent

en présence, P'an Mei choisit les soldats les plus vigoureux,

ayant des arcs à l'épreuve, pour les opposer aux éléphants ;

l'action s'étant engagée, ces soldats instruits par leur

général, s'attachèrent à tirer aux pieds de ces animaux : les

blessures qu'ils leur firent les incommodèrent beaucoup, ils

se cabrèrent, renversèrent par terre ceux qui étaient sur

leur dos, et rebroussant chemin, ils mirent une si grande

confusion dans les escadrons ennemis qu'il fut aisé à P'an

Mei de les défaire. 1 » La ville de Chao Tcheou (Kouang

I. MAILLA, VIII, p. 47.