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0177 Histoire Générale de la Chine : vol.2
中国史概説 : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / 177 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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LES SOUNG   175

ensuite à sa victime de se reconnaître tributaire des Kin, mais le sage Ou Lo refusa d'accepter cette offre ; Jen te

kin désappointé se tourna vers les Chinois, mais Li Jenhiao, averti; le fit décapiter (117o) . Hetchelie tchining mourut à la 4e lune de 1172 .

. La paix régnait enfin dans l'Asie Orientale, grâce surtout à l'équité de Ou Lo ; elle faillit être troublée une fois de plus par un vulgaire ambitieux. A la 9e lune de 1175,

TCHAO WEI-TCHOUNG, gouverneur de la partie occidentale de la Corée, se révolta contre son roi et voulut se donner

aux Kin ; Ou Lo refusa d'écouter son émissaire qu'il livra au roi de Corée qui fit décapiter Tchao Wei-tchoung et, à la Ite lune de 1177, adressa ses remerciements au souverain kin.

Laissant le gouvernement au prince héritier qui mourut pendant son absence, Ou lo, roi des Kin, désireux de revoir sa patrielIouei Ning, quitta sa résidence de Yen King, à la 3e lune de 1184 ; quand il rentra dans sa capitale, il fit élever l'aîné de ses petits-fils, MADACOU, en vue de le remplacer ; cinq ans plus tard, à la Ire lune de 1189, Ou Lo mourait, âgé de 67 ans ,et était remplacé en effet par Madacou.

La même année (1189), l'empereur Hiao Tsoung, qui avait perdu ses deux fils aînés, abdiqua à la 2e lune en faveur de son troisième fils, TCHAO ChUN, prince de Koung.

« La Chine a eu peu d'empereurs plus infortunés que Kouang Tsoung; il semblait digne d'un trône, auquel il n'avait été élevé que fort tard; on espérait qu'un prince de quarante ans, ayant acquis de l'expérience, serait plus capable de soutenir le poids de la couronne; mais l'enfance des hommes médiocres se prolonge dans l'âge mûr, ou plutôt elle dure autant que la vie. Kouang Tsoung, d'un naturel timide et d'un esprit borné, fut toujours sous. la tutelle de Li Che, son épouse, à qui il accorda trop tôt le titre d'impératrice. L'aversion invincible qu'il avait pour le travail, cimenta l'autorité d'une femme impérieuse et colère : enchaîné à un joug qu'il n'avait pas la force de secouer, il se laissa si , fort dominer par cette princesse,

Kouang Tsoung.