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0267 Histoire Générale de la Chine : vol.2
中国史概説 : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / 267 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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MANGKOU   ' 265

KARA HOULAGOU, fils de Moutakan, son fils aîné, sa veuve Ebouskoun, ce prince étant mineur, exerçant la régence à. Al Maliq et dans la Transoxiane ou Mavara-n-Nahr, tandis que le T'ien Chan Pe Lou avait été donné par Djagataï

à la maison de Doughlat. En 1247, Kouyouk avait attaqué
Al Maliq, dépossédé Ebouskoun et installé Isa (ou Yasou)

Mang kou, deuxième fils de Djagataï à sa place; Isa Mang-

kou, livré à la débauche, avait abandonné le gouvernement
aux mains dù musulman . Khwaja Baha ed-Din. Le Grand
Khan Mang kou en 1252, s'empressa de rendre ses états à

Kara Houlagou, et le renvoya à Al Maliq avec l'ordre de mettre à mort Isa Mangkou. Kara Houlagou mourut au cours de son voyage, mais sa veuve, la Khatoun Organa exécuta la sentence impériale et conserva le pouvoir jusqu'en 1261 après la mort de Mangkou.

Nous entendons parler à nouveau des Ouighours, bien déchus de leur ancienne puissance : vassal des Kara K'i Tai,

leur chef BARDJOUC (Ba-rh-dju) avait fait sa soumission en

1209 à Tchinguiz Khan et reçu du Conquérant le titre d'Idi-
quout ; plus tard le chef ouighour aida le Grand Khan

dans ses préparatifs de guerre contre le nord dé la Chine

et. dans ' sa lutte contre les quatre fils de T'o. T'o, chef
des Merkites ; il obtint en récompense la main d'une fille

de Tchinguiz Khan YE-LI AN-DUN (Altche Altun, Altoum

Bigui ou Bighi), mais cette princesse mourut ainsi que
son père avant le mariage. Ogotaï accorda à Bardjouc une

autre princesse, Aladji Bighi, mais Bardj ouc étant, à son

tour, mort avant le mariage, elle fut donnée au fils et succes-
seur de son fiancé, KISHMAIN, remplacé plus tard par son

frère SALENDI ; celui-ci, ardent bouddhiste; accusé, peut-être injustement, d'avoir formé un complot pour massacrer tous les musulmans de Bich Baliq et du pays des Ouighours, fut traduit par le Grand Khan devant une cour de justice présidée par le terrible Mangousar, reconnu coupable et décapité par son propre frère OKENDJE, qui obtint sa succession. Il semble bien que cette conspiration ait été inventée de toutes pièces par Mangkou ou ses ministres pour supprimer un certain nombre des fonctionnaires d'Ogotaï.