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Histoire Générale de la Chine : vol.2 | |
中国史概説 : vol.2 |
CHAPITRE XVI
Mangkou.
Les Mongols : Mangkou.
v moment de la mort de Kouyouk, le fils aîné de
Djoutchi, BATOU, était en route pour rendre hom-
mage au Grand Khan, pour lequel il n'avait aucune
sympathie. Lorsque Batou apprit la mort de Kouyouk, il était parvenu aux monts Alaktak, à sept lieues de Kayalik; malgré l'opposition des princes et des chefs mongols, en particulier d' Iltchigataï, qui auraient désiré que l'assemblée fut tenue dans la Mongolie proprement dite, Batou décida de convoquer les chefs sur place ; les - opposants se firent néanmoins représenter avec pleins pouvoirs par e le gouverneur de Kara Koroum, TEMOUR NOYAN. Ils furent battus : grâce à la pression de Batou, hostile aux descendants d'Ogotaï et à l'influence de la princesse SIOURKOUCTENI, veuve de Tou Loui,, MANGKOU, fils aîné de cette dernière, fut élu Grand Khan, sur la proposition du général MANGOUSAR, après un grand éloge du général OURIANG KATAI.
HETHOUM (Hist. Orient., 38, 39) raconte que Mangkou, toute sa famille et un certain nombre de grands personnages avaient été baptisés par un évêque arménien de la suite du roi Hethoum lors de sa visite à la Cour mongole én 1253; rien ne vient à l'appui de cette assertion.
Les prétendants étaient Chiramon (Che lie men), fils aîné de Koutchou, troisième fils d'Ogotaï, le candidat de la régente Oghoul Gamich, déjà écarté par Kouyouk, et le fils de ce dernier, le prince KHODJA OGOUL; les princes de la famille d'Ogotaï, jeunes, sans expérience et sans influence, étaient hors d'état d'entrer en lutte avec ceux de la descendance de Tou Loui, et en particulier avec les quatre fils de Siourkoucteni: Mangkou, K'OUBLAÏ, HoULAGOUetArikBouGHA (ALIPOUCA), qui tous s'étaient distingués dans la guerre,
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