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0308 Histoire Générale de la Chine : vol.2
中国史概説 : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / 308 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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306   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

éléphants. Au contraire Hou Tou n'avait que sept cents hommes de cavalerie. Les Miennais postèrent sur le front tous les éléphants : la cavalerie venait ensuite; et l'infanterie formait l'arrière-garde. Les éléphants étaient armés, et portaient sur le dos des tours, aux deux côtés desquelles étaient dix tubes très grands de bambou, pleins de dards que ceux qui étaient assis dedans lançaient contre les ennemis. Hou Tou harangua ainsi ses soldats : « L'armée ennemie est forte de plusieurs milliers d'hommes, et nous ne sommes qu'en très petit nombre. Il faut donc attaquer les premiers l'aile des ennemis postée au nord du fleuve. » Ainsi Hou Tou lui-même s'avança avec un détachement d'environ deux cents quatre-vingt-un hommes, Sin Siu-tje se dirigea vers le courant du fleuve, avec deux cent trente-trois hommes, et T'o-lo-t'o-hai campa au pied de la montagne qu'il laissait derrière lui. Le combat dura longtemps; et les Miennais furent enfin dispersés et mis en fuite. Les Mogolo-Chinois battirent aux épaules les fuyards pendant

a course de trois rivages. Sin Siu-tje s'était déjà avancé jusqu'à leurs retranchements, mais il fut contraint de rétrograder parce que les chevaux s'enfonçaient et tombaient à chaque instant dans la bourbe qui y était très gluante. Il s'en retournait donc à son camp, lorsque tout à coup l'ennemi parut en plein midi, du côté du sud, fort de plus de dix mille hommes, venant attaquer par derrière aux épaules l'armée impériale. Sin Siu-tje en fit tout de suite avertir Hou Tou par des courriers.

» Hou Tou partage de nouveau ses troupes en trois escadrons, s'avance jusqu'au parapet du fleuve et donne la bataille à l'ennemi. Il le met en déroute pour la seconde fois. Il le poursuit jusqu'à ses retranchements, lui emporte dix-sept pavillons, et il ne cesse de lui donner la chasse jusqu'à Cha-xau, du côté du nord. Il vient même aux mains avec les Miennais, plusieurs fois, pendant la course de trente et plus rivages. Le massacre de l'infanterie et de la cavalerie miennaise, aussi bien que des éléphants, qui se détruisaient mutuellement a été si grand que trois fosses très larges et très profondes ont à peine suffi pour les

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