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0217 Histoire Générale de la Chine : vol.2
中国史概説 : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / 217 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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TCHINGUIZ KHAN   2I5

du Jaïc. Ils abandonnèrent les autres peuples du nord du Caucase qui furent défaits par les Mongols; dès lors un corps de i,000 Alains fit partie de la garde particulière du Grand Khan. Les Polovtsi payèrent cher leur lâcheté : à leur tour, ils furent obligés de fuir devant l'envahisseur et se réfugièrent chez les Russes.

La Russie était •loin d'occuper l'immense territoire qu'elle possède aujourd'hui; sa frontière était très au nord de la mer Caspienne, à la partie supérieure de la Volga et de son affluent l'Oka. L'histoire de ce grand pays ne commence guère qu'au Ixe siècle de notre ère, lorsque RURIK le Varègue, appelé par les Slaves, réunit sous son sceptre leurs différentes tribus, construisit le château de Novgorod et d'un corps sans cohésion, fit le peuple russe. A l'époque de l'invasion mongole, un grand nombre de chefs se partageaient le pays; les Polovtsi, pour se bien faire voir d'eux, embrassèrent l'orthodoxie, leur persuadèrent qu'ils étaient également menacés par les Mongols et les supplièrent de les aider à repousser l'ennemi commun. Un conseil fut tenu : le prince de Galitch, MSTISLAV, qui avait épousé la fille d'un Khan Kiptchak, son gendre DANIEL, prince de Volhynie, MSTISLAV ROMANOVITCH, grand prince à Kiev, VLADIMIR de Smolensk, y assistaient; on décida de demander à Sousdal l'appui du Grand-Duc GEORGES ; cependant Russes et Polovtsi (Comans du Kiptchak) réunis, descendirent avec leurs armées vers la partie basse du Dnieper, où ils rencontrèrent les ambassadeurs mongols envoyés au-devant d'eux. Ceux-ci venaient prévenir les Russes que ce n'était pas contre eux qu'ils venaient combattre, mais bien contre les Polovtsi; non seulement les envoyés tartares ne furent pas écoutés, mais ils furent saisis et mis à mort, et l'armée russe continua sa marche jusqu'à la rivière Kalka qui se jette dans la mer d'Azov. Elle fut traversée sans obstacle, mais au delà, les Russes se heurtèrent aux Mongols et dès le premier choc, les Polovtsi, lâchant pied, se retrouvèrent dans les lignes rutes, dans lesquelles ils jetèrent le désordre. D'autre part les chefs russes avaient négligé de combiner une action commune