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Voyages d'Ibn Batoutah : vol.3 |
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VARIANTES ET NOTES. 457
portant qu'un dommage particulier était permis quand ii s'agissait de l'avantage général. Pendant que Mewiânâ prêchait le peuple, on remit cet écrit entre ses mains. Mewiânâ , ayant eu connaissance de l'état des choses, descendit aussitôt de la chaire, et, après avoir fait ses ablutions et revêtu un habit propre, il sortit de la ville. Les ennemis le prirent en dehors de la rue royale (derbi mdlic) , le tuèrent et l'ensevelirent dans l'allée d'arbres (khiübûn). Puis, ayant levé le siége de Hérât, ils retournèrent dans leurs demeures. » ( Habib assiyer, t. III , p. 13o ro et v0.)
P. 72 (1). Ici et à la ligne suivante, le ms. 910 porte Alhaçany,
au lieu de 'i Ald est Sous la date de l'année 1 131 Khon-
~ , j y• ~ 9 ( 9)
démîr (ibid., fol. 62 v0) mentionne un khodjah Ahmed Djichty, que l'émir Bectoût et Yaçaoûr envoyèrent, a plusieurs reprises, auprès du prince de Hérât, Mélic Ghiyâtli eddîn, pour en obtenir la reddition des richesses et des hommes qu'il avait enlevés de Badghîs pendant leur absence. Le baron C. d'Ohsson, qui a raconté ic même événement d'après d'autres sources, appelle ce personnage le scheikh ulislâm Abou Ahmed et le khodja Abou Ahmed (Histoire des Mongols, t. IV, p. 626, 627). Quoique deux de nos mss. et celui du Père Moura portent Aidjesty, il faut lire Aldjichty ou, d'après l'orthographe persane, Altchichty, L.444. Cet adjectif relatif, que l'on chercherait vainement dans le Lobb allobâb, de
Soyoûthy, vient de Tchicht, , nom d'une localité située, d'après
Firichtah, dans le voisinage de Hérât, ,~.9'0 3 t CD. .a.1,5
11$1) . (Tarikhi Firichtah, t. II, p. 712 I.) Ii est devenu, par la suite, le nom patronymique d'une famille de seïds ou descendants de Mahomet, famille qui a donné naissance à plusieurs fameux soufis ou contemplatifs, mentionnés par Djâmy et Firichtah.) Voyez encore le Nouveau journal asiatique, t. VIII, p. 193 à 198 et p. 314.) Quant au cheikh Maoudoûd altchichty, que cite Ibn Batoutah, il mourut, selon Djâmy (ms. persan 112, fol. 109 v0), en l'année 527 de l'hégire (1132-33 de J. C.). Par conséquent, le mot hafid doit se prendre ici dans le sens de «descendant», et non dans sa signification littérale de «petit-fils ».
a
P. 77 (1). Au lieu de ts).$Z ie ms. 910 porte ts c3 L, et
le ms. 909 uj . Quant au ms. 911, lequel présente une lacune qui
prend depuis la page 47, ligne 2, jusqu'à la page 76 , ligne g , il paraît
porter ici la leçon que nous avons adoptée, seulement le U de Le..". y est dépourvu de point diacritique.
' Cet endroit est marqué, sous le nom de Chwâcdja Tschicht, sur deux des excellentes cartes dressées par M. Henri Kiepert pour le grand ouvrage de Ritter (Turan oder Türkistan, et Uebersichts-karte von Iran oder West-Hochasien, Berlin, 1852).
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