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0071 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / Page 71 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000294
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TSA PAO TSANG KING (No 407)   57

çikha. » Le souverain Çakra dit derechef à Palicâçikha : « Maintenant, annoncez mon nom ; adorez, en vous prosternant, les pieds du Buddha et demandez' (de ma part) de ses nouvelles à l'Honoré du monde : N'a-t-il ni maladie ni chagrin ? Tous ses actes sont-ils aisés ? Ce qu'il mange et boit lui convient-il ? Sa force vitale est-elle calme et joyeuse? N'a-t-il aucun mal ? Reste-t-il tranquille et heureux ? » Paficaçikha répondit qu'il le ferait, et, quand il eut reçu ces instructions de Çakra, il retourna derechef auprès du Buddha ; il prononça le nom du souverain Çakra, et, adorant les pieds du Buddha, il demanda de ses nouvelles à l'Honoré du monde en répétant les paroles du souverain Çakra. Le Buddha lui dit à son tour : « Le souverain Çakra et tous les devas sont-ils tranquilles et heureux ? » Palicaçikha reprit : « 0 Honoré du monde, le souverain Çakra et les trente-trois devas (les devas trayastrimças) désirent voir le Buddha les autorisez-vous à venir en votre présence ? » Le Buddha dit « C'est exactement le moment pour cela ».

Quand le souverain Çakra et les trente-trois devas eurent entendu l'ordre que leur donnait le Buddha, ils se rendirent auprès de celui-ci,adorèrent en se prosternant les pieds du Buddha et se tinrent debout rangés de côté, puis ils dirent au Buddha : « Honoré du inonde, en quel lieu nous assiérons-nous. » Le Buddha répondit : « Asseyez-vous sur ces sièges. — Mais, dirent-ils, cette caverne est fort petite et la foule des devas est extrêmement nombreuse. » A peine eurent-ils prononcé ces paroles qu'ils virent la caverne de pierre s'agrandir, et, par la puissance redoutable du Buddha, devenir capable de contenir un grand nombre de personnes.

Le souverain Çakra, ayant adoré les pieds du Buddha, s'assit en avant, puis il dit au Buddha : « Pendant longtemps (1)

(1) Le chinois A   traduit littéralement l'expression « dîrgharâtram »