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0282 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / Page 282 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000294
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268   KING LU YI SIANG (Nos 477-478)

jets) à l'essai et tout se passa, vraiment comme on le leur avait dit ; ils obtinrent donc des richesses incalculables. Le roi du pays en fut informé et envoya aussitôt une troupe de soldats pour les dépouiller par la force ; mais l'homme prit en main le bâton qui, volant en tout sens, frappa les ennemis et les brisa en morceaux ; toute cette forte bande se retira en désordre. Nos gens furent tout joyeux et dès lors n'eurent plus d'ennuis.

N° 478.

( Trip., XXXVI, 4, p. 67_ v°-68 r°.)

Pour montrer que les gens débauchés préfèrent causer la mort de ceux qui leur sont apparentés plutôt que de renoncer aux actes de luxure, (voici ce qu'on raconte) : A côté de la ville de Chö-wei (Çrâvasti), il y avait une femme qui, prenant dans ses bras son enfant et tenant une cruche, était allée au puits pour y puiser de l'eau; or, un jeune homme d'une grande beauté était assis à droite du puits et s'amusait en jouant de la guitare. Cette femme, qui était luxurieuse, désira se livrer au plaisir avec ce jeune homme et celui-ci de son côté la trouva à son gré ; dans son égarement cette femme attacha son enfant par le cou et le suspendit dans le puits; quand elle revint pour l'en tirer, l'enfant était déjà mort. Navrée de douleur elle invoquait le ciel, versait des larmes et prononçait des stances.

Le Buddha réunit une grande assemblée et dit aux bhiksus : « Quand le feu de la luxure est allumé, il peut brûler le principe de l'excellence ; l'homme qui est égaré par les désirs sensuels ne connaît plus le bien et le mal, ne distingue plus entre le noir et le blanc et ne sait plus