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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 |
210 KING LU !I SIANG (Nos 439440)
Quand les quatre hommes eurent entendu ce récit, leur intelligence se dénoua ; il implorèrent aussitôt du Buddha (la faveur) de devenir bhiksus ; le Buddha, sans rien dire, leur toucha la tête de sa main : leurs cheveux tombèrent et le kasâya revêtit leur corps ; leurs attachements mondains se rompirent et leurs souillures disparurent.
Ânanda demanda : « Quel mérite ont eu autrefois ces quatre hommes pour que maintenant ils aient entendu les livres saints, aient aussitôt été éclairés et aient obtenu promptement de devenir arhat ? » Le Buddha répondit : « Autrefois, au temps du Buddha Mo-wen, Chö-li- fou (Çâriputral était un bhiksu et ces quatre hommes étaient des marchands ; tous ensemble firent don d'un kâsâya à Ch~~-li-fozz (Çâriputra) ; celui-ci prononça le voeu magique de faire en sorte que, dans une vie ultérieure, ces hommes obtinssent promptement d'être sauvés ; maintenant c'est par l'entremise de Chii-li-fou (Çâriputra) qu'ils ont en effet obtenu d'être sauvés. »
N° LtLtO.
(Trip., XXXVI, 3, p. 46 v°.)
I)ails un royaume étranger il y avait un çramana qui, en allant mendier, arriva chez un marchand de perles. Le maître de la maison lui prépara de la nourriture à manger. Or, il possédait une grande perle valant plus de cent mille pièces de monnaie ; il la rapporta et la plaça à côté du cramana ; à ce moment un perroquet apparut soudain et l'avala ; le maître de la maison ne l'avait pas vu faire; aussi interrogea-t-il le sramana qui répondit qu'il n'avait pas pris la perle; le maître de la maison lui demanda : « Y a-t-il eu ici quelque autre homme ? — Non », dit
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