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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 |
214 KING LU YI SIANG (Nos 441-442)
C'est parce qu'il avait pris cette femme dans le. jardin des mo-/o qu'on la distingua par le surnom de : la fou-jen mo-li (Mallika devî). Le roi l'aima et l'honora fort.
A quelque temps de là, le roi était avec ses cinq cents femmes et elle se trouvait la première d'entre elles, au haut de la salle élevée; elle pensa alors : « De quelle action suis-je récompensée pour avoir pu échapper à la condition d'esclave et recevoir une félicité pareille ? » Elle fit encore cette réflexion : « C'est que j'ai autrefois donné à un çramana ma part d'aliments secs mêlés à du miel, et c'est pour cette cause que maintenant j'ai échappé à la condition d'esclave et que je reçois une telle félicité. »
No 442.
(Trip., XXXVI, 3, p. 88 r°.)
Dans le royaume des Yue-lche, il y avait un roi nommé Wou-cha ; il n'était personne dans le monde qu'il n'eût terrassé et soumis. Sa mère avait donné à ce roi l'avis suivant : « Si vous êtes en péril de mort, ayez soin de ne pas tourner par la gauche autour d'un temple du Buddha, mais pensez à tourner par la droite. Veillez à ne pas contrevenir à ces instructions. » En ce temps, le roi Wou-cha mit en campagne une grande armée pour attaquer la ville de Chouen-hiue (sang pur) ; il prit lui-même en main son épée et tua trois cent mille hommes. Mais ensuite le combat tourna à son désavantage ; monté sur un éléphant, il s'enfuyait lorsqu'il remarqua un stûpa ; il se souvint de l'avertissement que lui avait donné sa mère et fit aussitôt revenir son éléphant pour qu'il tournât par la droite. Voyant cela, les ennemis se dispersèrent et se soumirent ; le roi, s'apercevant que les ennemis reculaient, leur donna la poursuite et fit avancer ses soldats ; il
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