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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0031 Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1
中央アジア出土の十の碑文 : vol.1
Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1 / 31 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000250
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[211] MÉMOIRES PRÉSENTÉS PAR DIVERS SAVANTS.   19

noms de clan Hou yen Eigi et Lan; à l'époque des Tang, en effet, après la longue période où la race tongouse avait occupé la Chine du Nord, il est fort possible que certaines tribus Hiongnou se fussent amalgamées avec les conquérants étrangers; mais il n'en reste pas moins bien établi que les Hou yen étaient des Hiong-nou, c'est-à-dire des Turcs, et non des Sien-pi, c'est-à-dire des Tongouses:

Les rois Hou yen apparaissent à diverses reprises dans l'histoire. Voici les textes où je les ai trouvés mentionnés :

La quinzième année yong-p'ing (72 ap. J.-C.) , un officier nommé Keng Ping k prit la parole dans un conseil que tenait l'empereur pour déterminer quelle politique il convenait de suivre à l'égard des Hiong-nou; il termina son discours en ces termes : u J'estime qu'il faut d'abord attaquer (les tribus du) Pe-chan !U 1 et nous emparer de I-ou fit â , (Hami), détruire Kiu-che * Mo (Tourfan) et envoyer des émissaires chez

les Ou-suen , ,   (vallée de l'Ili) et les autres royaumes, afin de
couper (aux Hiong-nou) leur aile droite (occidentale). A I-ou

(Hami) se trouve encore la tribu Hou yen ae {, qui est au sud des Hiong-nou; l'écraser, ce sera en outre briser (aux Hiongnou) leur corne gauche (orientale). Après cela, on pourra attaquer les Hiong-nou. » (Tong kien kang mou, 15e année yony-

p'ing. )

La seizième année yong-p'ing (73 ap. J.-C.), u le comman- dant des équipages impériaux Teou Kou * t sortit par Tsieou-

ts'iuen   (Sou-tcheou) , le commandant de cavalerie Keng

Ping   sortit par Kin -yen g   (près du lac Sogok) 2, et le

A l'époque des Han, on appelait Montagnes Blanches (pe chan) , la partie des Monts Célestes (t'ien chan) qui est au sud du lac Barkoui (cf. Si yu choei tao ki, chap. ttt , p. 3o v° et 31 r°).

3 Le lac Sogok est aussi appelé Etsina

W   , du nom de la rivière Etsina
qui s'y jette (cf. Si yu choei tao ki, chap. nt, p. t y°).

3.