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0100 Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1
中央アジア出土の十の碑文 : vol.1
Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1 / 100 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000250
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78 ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES. [270]

pour occuper (des places qui conféraient le droit de porter le bonnet) de zibeline et de cigale'. La porte rouge 2 (de cette famille) n'aurait pas eu honte devant (la famille qui eut) cinq (de ses membres nommés) marquis 3; les pertuisanes plantées en terre ° (qui marquaient l'entrée de leur demeure)

I Le bonnet de zibeline et de cigale Si if était ainsi nommé parce qu'on supposait que celui à qui on le conférait possédait les qualités de ces deux ani-

maux. Le Kou kin tchou   . a, cité
dans le P'ei wen yun fou, dit : « Le tiao chan (zibeline et cigale) est une partie de costume Hou.( barbare ) ; le mot tiao ( zibeline) prend en considération le fait que (la zibeline) a des bigarrures, mais qui ne sont pas très apparentes; qu'elle est extérieurement souple et frêle, mais qu'elle est, en réalité, ferme et forte; le mot chan (cigale) prend en considération le fait que (la cigale) est pure et dégagée de la matière ( car elle ne se nourrit que de rosée) et qu'elle tonnait les changements (du

temps.)» a lei ja   g ja

45 RlNuT'A o 311N   lWq

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40 On trouve cette expression employée dans le passage suivant du Ts'ien Han chou (chap. xxxvi , p. 12 v°) : « Maintenant, dans la seule famille Wang, il y a vingt-trois hommes qui montent sur des chars à roues rouges et à essieux ornés; ceux qui portent (des habits) verts et violets et (des bonnets) de zibeline et de cigale rempliraient tout l'intérieur d'une maison. Comme les écailles d'un poisson , (ils se serrent) à gauche et à droite (de l'empereur). (Dans cette famille) , le général en chef a en main les affaires et exerce l'autorité; les cinq marquis sont d'une arrogance et d'une prodi-

galité excessives. ».1.   , -- tt A

*ANVIENo   /C v.3aff

I La porte rouge 3 Pl était un privilège honorifique conféré par l'empereur à des familles éminentes. Voy. p. 271, n. 1, la note relative aux « neuf gratifications H. Dans une poésie de Tou Fou f e, citée dans le P'ei wen yun fou , on lit : « (Dans les maisons à) porte rouge on sent la mauvaise odeur du vin et de la viande (qui sont en trop grande abondance et qui se gâtent), tandis que sur les chemins sont les ossements de ceux qui sont morts de froid. »C

Les cinq marquis sont ceux qui étaient membres de la famille Wang à l'époque des Han antérieurs. Voyez plus haut, lignes 34-35 de la note 1.

. Le droit d'avoir des pertuisanes plantées en terre à l'entrée de la maison était une distinction honorifique, comme l'attestent les textes suivants : Tang chou , chap. exxii, p. 7 r° : «( Wei Pin) fut nommé yn-ts'in koang-lou ta fou et fut au rang des officiers du cinquième degré; au même moment, (Wei) Tcho (son frère aîné) était gouverneur du Ho-tong, son cousin (Wei) Yeou fut nommé yeou-kin-ou-wei tsiang-kiun, et (Wei) Tao fut précepteur en second de l'héritier présomptif. Les quatre palais (de ces quatre personnages) eurent en même temps l'honneur d'avoir le droit de ranger des pertuisanes (à leur porte) », []