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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0069 Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1
中央アジア出土の十の碑文 : vol.1
Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1 / 69 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000250
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[243] • MÉMOIRES PRÉSENTÉS PAR DIVERS SAVANTS.   51

Yuen Yu; — Tch'ai Fou-kouo; — Yuen Wen-kie; — Hiu Kouo-tsai; — Fong I; — Tchao Pang-meow; — Hoang Wei-choen.

Fou Wan-k'ing; — Yang Ki-ts'e; — Kao Ki fong; — Hia Tcheje; — Li Riotsing; — Hiu Eul-heou; — Lieou Tchouo.

Tch'en Leang-ts'e; — Ho Cheng-li; — Kan Tchen-hing; — Suen Hiun; — Tchang Siu; — Yang Kouo-hoa; — Tchang Min.

Yang Teng-k'a; — Ho K'i-long; — Hou Yong-nien; — Tch'ai Lan; — Li Tch'eng-tsio; — Tsiang Hong-lou; — Siao Yuen-chan.

On trouve deux fois dans ce texte l'expression X «gt, qui correspond au mot sanscrit avalambana, comme le prouve la trànscription plus complète ,, I V. Dans la seconde édition de son Handbook of ' chinese Buddhism, E.-J. EITEL a défini très exactement la valeur de ce terme; il n'est cependant pas inutile de confirmer les explications qu'il a données' :

Dans un commentaire du sûtra intitulé X I f (Tripitaka

1 Voyez sur ce même sujet les remarques de M. PELLIOT ( Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, t. I, p. 277- 2 78 ). — La restauration ullambana qui est adoptée par E.-J. EITEL et par B&NYIU NANJIO parait moins acceptable que le mot avalambana déjà proposé par STANISLAS JULIEN. «Ullambana, me dit M. SYLVAIN LEVI , serait formé du verbe ullamb, composé lui-même de la racine lamb qui signifie suspendre et du préfixe ut qui indique un mouvement de bas en haut (grec dva); ullamb signifie donc étymologiquement et en fait soulever pour suspendre. Au contraire, avalamb présente 'la même racine lamb combinée avec le préfixe ava qui s'oppose à ut et exprime l'idée de mouvement de haut en bas ( grec erra , latin de). Avalamb signifie donc bien suspendre de haut en bas, et avalambana est la suspension de haut en

bas; ce sens correspond donc exactement à la glose chinoise fji ig suspendre renversé. Les transcriptions chinoises yu-lan et ou-lan-p'o-nou peuvent se ramener à deux formations sanscrites à l'aide de suffixes différents , mais de sens identiques : avalamb-a et avalamb-ana. Quant à la syllabe initiale de la transcription chinoise, elle ne peut pas répondre directement au sanscrit ava; elle suppose un intermédiaire o, lequel est la contraction régulière du groupe ava dans tous les pràcrits. On voit ainsi que ce mot n'est pas arrivé en Chine par le moyen des livres écrits auxquels on aurait emprunté fidèlement une transcription littérale du sanscrit, mais qu'il s'est propagé par le véhicule de la langue parlée en même temps que certaines pratiques religieuses.»