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0109 Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1
中央アジア出土の十の碑文 : vol.1
Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1 / 109 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000250
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[279] MÉMOIRES PRÉSENTÉS PAR DIVERS SAVANTS.   87

rouge 1 fût â moitié renversée. Comment aurait-il pu permettre que, devant les trônes précieux, la poussière fût introduite par le vent de la forèt; que l'endroit des incinérations 2 fût exposé aux ardeurs du soleil (venant) des hautes montagnes ? Au sud du chemin de la montée, il y avait encore trois grottes appartenant à cette famille; jusqu'à maintenant d'ailleurs, on les avait entretenues; les caractères tchoan-theou 4 écrits sur une belle pierre avec de l'or en pâte étaient bien conservés. Alors donc il engagea de bons artisans; il rechercha les bois de saule et de catalpa dont ils avaient besoin; il acheta des matériaux et fit mouvoir les haches. Les cent murs furent soudain achevés, comme si Pan Chou5, du royaume de Loa, se fût occupé en personne de ce succès. Le vaste édifice qui s'élève jusqu'aux nuages et aux lueurs du soir, les escaliers

754ItMil«Elle obtint le brillant éclat des poils de jade ». Le P'ei wen yun fou cite un certain Tchang Tsi qui

écrit ::   tW o

331• HA —}- /Z   o «Les poils de jade ne
se couvrent pas de la poussière du monde; l'éclat qu'ils réfléchissent se distribue sur les dix-huit personnes (les statues des dix-huit Arhats) et les illumine ». STANISLAS JULIEN (Mémoires de Hiuen-tsang, t. I, p. xLII ) voyait dans les poils de jade l'ûrna

ou touffe de poils blancs Él   placée
entre les sourcils du Buddha. Cette opinion est confirmée par le I ts'ie king yn i de Hoei -lin (Trip. jap. , vol. XXXIX , p. 83 v° )

qui dit, à propos de l'expression   :
«La vraie forme du mot hao est composée avec t ; les poils de jade sont les poils blancs qui sont entre les sourcils du Ta-

thâgata»   ft   x
s1u4Egi m itit.t. Quant à l'interprétation de M. SCHLEGEL (La loi da parallélisme en style chinois, p. 9-11), qui voit dans les poils de jade des pinceaux précieux, elle est, malgré l'assurance avec laquelle son auteur la présente , absolument inadmissible.

' Des citations du P'ei wen yun fou il

2 ÿfi. Les mots t'ou pi sont

la transcription du pâli jhâpeti ( sanscrit ksapayati) « brûler ». Cf. J. TAKA Kusu Journ. of the Roy. As. Soc. , July 1901, p. 457, n. 1.

3   , « la corneille du yang »; cette
expression désigne le soleil, car le soleil est l'essence du principe yang et on voit sur son disque une corneille à trois pattes qui le symbolise.

° Tcheou , grand historiographe des Tcheou, passe pour être l'inventeur des grands caractères tchoan.

s

Ititt Pan Chou désigne ici Kong-chou

tse Lou Pan ?   •• E , qui se
rendit célèbre dans le pays de Lou par son habileté dans les arts mécaniques ; certains commentateurs le regardent comme le fils du duc Tchao (541-510 av. J.-C.) de Lou; d'autres considèrent Kong-chou tse. et Lou Pan comme deux personnages différents. Kong-chou tse est mentionné dans Mencius, IV, a, 1, LEGGE, C. C., II, p. 164 et dans le Li-ki, chap. Tan kong, LEGGE, S. B. E., vol. XXVII , p. 184. Lou Pan est aujourd'hui en Chine le dieu des charpentiers.

résulte que dans plusieurs temples il y avait

une tour appelée la tour rouge   .

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