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0071 Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1
中央アジア出土の十の碑文 : vol.1
Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1 / 71 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000250
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[245] MÉMOIRES PRÉSENTÉS PAR DIVERS SAVANTS.   53

est évident qu'il s'agit là d'un objet matériel qui est transporté d'un lieu dans un autre.

Voici maintenant le texte même du sûtra qui a donné naissance à toutes les cérémonies dites d'avalambana :

FO CHOUO YU LAN P'EN KING.

SÛTRA DU DISCOURS DU BUDDHA SUR LE BASSIN D'AVALAMBANA.

Traduit sous les Tsin occidentaux par le Yue-tche, maitre du Tripitaka ,
l'Hindou Fa-hou (Dharmaraksa)'.

(Tripitaka japonais, vol. VI   , fasc. 6, p. 57 v° et 58 r°. )

Voici ce que j'ai entendu.dire : une fois , le Buddha se trouvait dans le royaume de Çrâvastî, sous les arbres de Jeta dans le jardin d'Anâthapin4ika. Mahâmaudgalyâyana venait d'obtenir les six pénétrations 2; il désira sauver son père et sa mère et reconnaître le bienfait qu'ils lui avaient rendu en l'allaitant et en le nourrissant ; il jeta donc un regard sur l'univers avec l'oeil de l'intelligence; il vit que sa mère défunte était née parmi les pretas affamés; elle ne voyait ni boire ni manger et sa peau était collée sur ses os. Maudgalyâyana eut compassion d'elle; il remplit donc son bol (pàtra) de nourriture et alla donner à manger à sa mère; quand sa mère eut la nourriture du bol, elle protégea de sa main gauche la nourriture et de la main droite elle la roula en boule; mais, avant que les aliments fussent entrés dans sa bouche, ils se transformèrent en charbons brûlants; elle ne put donc pas manger; Maudgalyâyana poussa un grand cri; il se lamenta et pleura en gémissant.

Ii revint en toute hâte dire la chose au Buddha et lui exposa entièrement ce qui en était. Le Buddha lui dit : « Les crimes de votre mère ont une racine profonde et tenace; ce n'est pas votre puissance, à vous un seul homme,

1 TVA.._-.M   Les

variantes du Tripitaka japonais montrent que les deux mots A & sont suspects. Lenom de Dharmaraksa est écrit IJ

eio «le maitre de la Loi T ch'a» , par Tsongmi, qui nous apprend en outre que cette traduction fut raite au temps de l'empereur Ou (265-289), de la dynastie Tsin (Trip.

jap., vol. XXX M , fasc. 4, p. 2 v°). Cf. BUNYIU NANJIO, Catalogue, Appendix II, n° 23. Un court abrégé de ce . sutra a été traduit par DE GROOT, Les fêtes annuelles it Emoui, trad. française., p. 4154i6.

:.,A , les six abhiji its. Voyez le Handbook of chinese Buddhism:d'EITRL.

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