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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0070 Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1
中央アジア出土の十の碑文 : vol.1
Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1 / 70 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000250
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52 ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES. [244] japonais, vol. XXX M, fasc. 4, p. 2 Vo), on lit les explications

suivantes, qui sont mises sous l'autorité d'I-tsing   I :

Yu-lan est un mot des pays d'Occident qui signifie « suspendu la tête en bas »; p'en est un vocable chinois ; c'est d'ailleurs un ustensile qui sert à secourir ; si l'on voulait se conformer au parler vulgaire, il faudrait dire : « le vase qui sert à secourir ceux qui sont suspendus la tête en bas ». Voici quelle en est la raison : l'âme de la mère du Vénérable (Maudgalyâyana) se trouvait enfoncée dans une destinée obscure; elle souffrait donc de la faim et de la soif; sa vie ressemblait à (celle de quelqu'un qui serait) suspendu la tête en bas. Quelle que fût la puissance surnaturelle du saint homme ( Maudgalyâyana), ii ne parvenait point à secourir son infortune. Le Buddha l'invita à disposer dans un vase des aliments de cent saveurs pour en faire une offrande aux trois vénérables (triratna), et à mettre son espoir dans l'éclat bienfaiteur de la grande assemblée (mahâsamgha) pour sauver de leur détresse ceux qui sont suspendus la tête en bas. Telle est l'idée d'où l'on a tiré le titre de ce sûtra.

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Il résulte manifestement de ces explications que le mot 2 désigne bien un vase dans lequel on empilait des aliments et n'est pas, tout au moins exclusivement, un caractère de transcription. Les textes historiques confirment d'ailleurs cette manière de voir; pour n'en citer qu'un seul, le Tse tche t'ong kien (chap. ccxxiv, p. 6 v') nous apprend qu'au septième mois de l'année 768, on fit sortir du palais le vase d'avalambana et

qu'on le donna au temple Tchang-king ?g ifl III , * at   Il

L'auteur de ce commentaire est le maitre du dhyàna Tsong-mi -J ; , originaire de la sous-préfecture de Si-ich'ong , qui vécut de 78o à 841 (cf. la note

qui lui est consacrée à "la fin de ce coin mentaire même , Tripitaka japonais , vol. XXX M , fasc. 4, p. 8 v°).