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0102 Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1
中央アジア出土の十の碑文 : vol.1
Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1 / 102 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000250
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80 ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES. [272]

Or, en ce temps, le père de (celle qui devait être) sa femme, l'honorable Tchang, dont le nom personnel était I-tch'oo i, qui était originaire de Nan-yang, qui avait les titres de tsie-tou-koan-nei-koan-tch'a-che des onze arrondissements du Ho-si et du Long-yeou, tch'ou-tche-che, ya-fan-lo-che et yngt'ien-tche-tou-che2, qui était kin-tse koang-lou ta fou et spécialement promu, qui avait un fief de deux mille foyers et un apanage réel de trois cents foyers, qui était gratifié du fourreau violet et or en forme de poisson , admira les hautes espérances que faisait naître l'honorable et mit sa confiance dans ses talents civils et militaires. Alors donc ils devinrent comme Ts'in et Tsin 3 et. ils célébrèrent les cérémonies des épousailles ° pour qu'à l'avenir quelqu'un fût chargé de prendre soin des sacrifices aux tablettes ancestrales 5 et pour

1 Ce Tchang 1-tch'ao   it i$1, beau-

père du personnage en l'honneur de qui fut gravée cette inscription, n'est point pour nous un inconnu. C'est lui en eet, qui, étant gouverneur de Cha tcheou, s'était décidé, en l'année 85o, à rompre avec les Tibétains et à faire sa soumission aux T'ang ; c'est donc lui qui permit aux Chinois de rentrer en possession du Territoire à l'Ouest du Fleuve; Siuen tsong combla Tchang I-tch'ao de faveurs et il n'y a rien de surprenant à ce qu'un tel personnage ait pu donner sa fille en mariage à un membre de la famille impériale. En 861, Tchang I-tch'ao obtint que le pays de Leang tcheou p *I se rattachât à l'empire. Tchang I-tch'ao vint en personne à la cour en 867, et y mourut;

son neveu Tchang Houi-chen   lit gc
fut désigné par la cour de Chine pour lui succéder dans le commandement de Chatcheou qui avait reçu alors le nom de

Koei-i kiun   . Le T'ang chou
chap. ccxvi, b, p. 8 va), auquel nous empruntons ces renseignements, fait mourir Tchang Hoai-chen (et non Tchang I-tch'ao, comme le dit, par erreur, BUSHELL, J. R. As. Soc., N. S., vol. XII,, p. 526) en 872;

notre inscription , comme le remarque Jiu Sont (Si yu choei tao ki, chap. In, p. 19 v0) , prouve l'inexactitude de cette date, puisque , à la fin du texte de ce monument qui est de l'année 894, Tchang Houi-chen est encore mentionné comme vivant (cf. p. 288, n. i),

s Les mots 4 1 qui terminent cette énumération prouvent que le mot tt doit être placé à la fin de chacun de ces titres.

' Les anciens États féodaux de Ts'in et de Tsin s'étaient alliés par des intermariages, cf. P'ei wen yun fou (à l'expression

  •    ) : « (Les familles) Fan et Yang fu-

rent célèbres par leur concorde qui durait de génération en génération; (les royaumes de) Ts'in et Tsin furent renforcés par la

continuité de leurs intermariages. •   ta

  •  14 le 0 A W

° L'expression 1L   se retrouve dans

le Tso tchoan, i i e année du duc Tek'eng; LEGGE, Chinese Classics, vol.. V, p. 376 a. 5 Dans l'édit rédigé par Chen Yo ï

  •  pour la nomination d'un héritier présomptif (ap. P'ei wen yun fou) , on lit : « Depuis les sages princes de l'antiquité jusqu'à nos jours, on n'a jamais manqué de nommer un successeur présomptif et