国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1 | |
中央アジア出土の十の碑文 : vol.1 |
[223] MÉMOIRES PRÉSENTÉS PAR DIVERS SAVANTS. 31
balistes à ressort partirent tontes ensemble et mille pierres volèrent comme un nuage. La résistance de Mo Ti aurait été insuffisante; les artifices de Kong-chou, comment les comparerait-on à cela I P
Le grand administrateur avait combiné ses plans dans sa tente; aussitôt, avec les cavaliers bardés de fer de l'armée du centre, il couvrit la plaine; les cloches et les tambours ébranlèrent le ciel et la terre; les étendards élevés voilèrent le soleil et la lune; o les longues pertuisanes balayèrent les nuages.
Depuis l'époque où les Ts'in et les Han envoyèrent au dehors des expéditions guerrières, il n'y avait jamais eu une telle affluence d'hommes 2.
Il est peu resté des anciennes traces qui nous rapportent que Pan Tingyuen pénétra dans les contrées d'Occident; en vain s'informerait-on auprès des historiens antérieurs de la manière dont le Protecteur Tcheng s détruisit (le royaume de) Kiu-che. Celui dont les desseins vainqueurs seraient célèbres de génération en génération, quel homme exceptionnel ne serait-il pas ? Nous avons donc gravé cette stèle pour célébrer les mérites (de Kiang Hing-pen) et les transmettre d'une manière impérissable.
L'éloge en vers est ainsi conçu :
PREMIERE STROPHE.
0 qu'illustre est la grande dynastie Tang; — elle a reçu le mandat éclairé du Ciel;
En perfectionnant et en régularisant, elle obtient l'unité; — il n'y a pas de gloire qui puisse lutter avec la sienne.
Un vassal des pays sauvages' lui faisait encore obstacle; — un prince barbare n'était pas soumis;
Alors elle nomma un général — pour anéantir ce scélérat'.
Sur Mo Ti et Kong-chou P'an, cf. p. 221, n. 6.
Allusion aux campagnes du général
Pan Tch'ao , au premier siècle de
notre ère, dans le Turkestan oriental. Tcheng Ki M â ; cf. p. 214 , n. 2. ° L'expression Sit BK se trouve dans le Chou king , chap. Yu kong ; elle désigne la région inculte située à 2,500 li de la
résidence du Fils du Ciel; cf. Se-ma Ts'ien, tome I, p. 89 et 148.
Le A est un oiseau qui mange sa mère; le ft ou an (cf. Se-ma Ts'ien , trad. fr., tome III, p. 468, n. 1) est un animal qui mange son père. Ces deux termes réunis désignent un homme d'une extrême scélératesse.
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