国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Le T'ai Chan : vol.1 | |
泰山 : vol.1 |
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I I. a a W Fong Kouang chan »Montagne des phénix."
M :: el Wei p'ing fong „Pic formant écran."
Wou kouan fong »Sommet d'où on voit le
pays de Wou". — D'après une tradition que rapporte Wang Tch'ong (27-97 p.C.) dans la section chou hin (chap. IV) de son Louen heng, Confucius était monté, avec Yen Yuan, sur le T'ai chan; regardant du haut de la montagne vers le Sud-Est, Confucius aperçut un cheval blanc attaché à la porte Tch'ang de la capitale du pays de Wou; il appela auprès de lui Yen Yuan, et, lui indiquant ce qu'il voulait lui montrer, il lui demanda : „Voyez-vous la porte Tch'ang de la capitale du pays de Wou?" „Je la vois," répondit Yen Yuan. Confucius reprit : »Qu'y a-t-il en dehors de la porte ?" L'autre répondit : „Il y a quelque chose qui semble être un morceau de soie attaché." Confucius toucha ses yeux et le fit voir d'une manière correcte. Mais, quand tous deux redescendirent, les cheveux de Yen Yuan étaient devenus blancs, ses dents étaient tombées et il mourut prématurément du trop grand effort qu'il s'était imposé. — Wang Tch'ong se gausse de cette anecdote et démontre surabondamment qu'il est absurde de prétendre voir du sommet du T'ai chan la capitale du pays de Wou qui était l'actuel Sou-tcheou fou, dans la province de Kiang-sou. Le rationnalisme moderne a essayé de répondre à ces objections en supposant qu'il y avait eu une erreur dans la manière dont on avait compris une tradition véridique; parvenu au sommet du T'ai chan, Confucius aurait vu la porte Houe 1 qui était la porte orientale de la capitale du pays de Lou;
comme les sons des caractères hou et wou se res-
semblent, c'est le nom de cette porte de la capitale de Lou dont on aurait fait ensuite la porte de la capitale de
Wou en écrivant 19 au lieu de 19 (A, X, 8 r°).
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