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Le T'ai Chan : vol.1 | |
泰山 : vol.1 |
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Quand l'honorable Yen 1), qui reçut le titre posthume de Wou-Kouei, gouverna la région de Tong-p'ing 2), le peuple le chérit et les fonctionnaires le craignirent ; son administration fut comme celle d'un dieu. Il honora tout spécialement le directeur (t'i tien) de la communauté taoïste Tchang Tche-wei, dont le nom en religion est T'ien-yi tseu; ce Tchang avait à l'origine le nom personnel de "Tche-wei; mais, plus tard, ayant eu la chance d'être connu de l'empereur, celui-ci lui conféra le nom personnel de Tche-chouen 3); (Yen Wouhouei, . T'ien Yi-tseu et Tchang Tche-zvei) délibérèrent sur la restauration du temple et des statues dans leur état primitif. Mais, avant qu'on eût abouti, le vénérable (Yen Wou-houei) mourut. Son successeur put cependant confier à Tien ÿi tseu la dignité de directeur des travaux. Quelques années se passèrent encore, puis, sur une requête adressée au (tchong chou) cheng et au ministère (des rites) 4), l'autorisation de faire les réparations fut enfin accordée.
i) Ce personnage, qui vécut de 11.82 à 1240, se nommait Yen Chez et avait pour appellation Wou-chou 1, U; on trouvera sa biographie dans le chap. CXLVIII, p. 7 et suiv.. du Yuan clie. D'abord commandant militaire
de la ville de Tchang-ts'ing dans le Chan-tong, au service de la
dynastie Kin, il se soumit en 1.218 à la dynastie Song; mais il ne tarda pas à s'apercevoir que son nouveau souverain n'avait aucune chance de pouvoir résister aux attaques des Mongols et c'est pourquoi, dès l'année 1220, il se rallia aux envahisseurs qui le comblèrent d'ailleurs d'honneurs. En l'année 1234, ils se rendit à Karakorum ; Ogotai khan lui conféra le titre de chef de dix mille foyers (wan hou) dans la région qui correspond au Chan-tong actuel. Il mourut en 1240. En 1261, on lui accorda rétrospectivement le titre nobiliaire de duc du royaume de Hou et le nom posthume de Wou-Kouei.
L'ancienne commanderie de Tong p'ing * I avait son centre admini-
stratif à 20 li à l'E. de l'actuelle préfecture secondaire de Tong-fin,,, qui dépend de la préfecture de T'ai-ngan dans la province de Chan-tong.
C'était là une marque insigne de la faveur impériale.
Cette valeur de l'expression, nous est révélée par diverses
inscriptions de l'époque mongole ; cf. T'oung pao, 1908, p. 322, ligne 20, et p. 324, note 2.
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