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Le T'ai Chan : vol.1 | |
泰山 : vol.1 |
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sans expérience, j'ai reçu la charge de ce vaste édifice 1), mais ma vertu n'est pas digne de mes prédécesseurs et mon esprit n'est pas intelligent; je me sens incapable de continuer par hérédité le succès (de ma dynastie); je ne sais pas par quel moyen traverser (l'eau profonde qui est devant moi) 2). Cependant, au moment de l'arrivée du printemps vivifiant, un écrit surnaturel m'a gratifié de son gage de bonheur 3). A la suite de cela 4), les vieillards de la région du Tsi et du Ho 5) et les lettrés des pays de Tseou et de Lou 6) m'ont annoncé une prospérité divine et m'ont invité à faire le sacrifice fong; ne tenant pas compte d'un éloignement de mille li, ils sont venus jusqu'à mon palais. Plein d'inquiétude, je me déclarais indigne, mais eux ne cessaient pas d'insister avec fermeté. Puis les rois, les ducs du palais et les gouverneurs de provinces, les hauts dignitaires civils et les divers officiers militaires, à cinq reprises me présentèrent des requêtes scellées. Ceux qui se prosternèrent dans le palais furent au nombre de plus de dix mille ; ils disaient que le glorieux mandat venait d'être renouvelé, que les prodiges précieux étaient donnés en foule, qu'il ne fallait pas se refuser à la volonté du Ciel, qu'il ne fallait pas s'opposer
t) A savoir l'empire.
Cf. Chou king, chap. Ta kao; Legge, C.C., vol. III, p. 364.
Le jour yi-tch'eou du premier mois d'année ioo8, un écrit sur soie jaune était tombé sur une des portes du palais; c'étaient les trois chapitres écrits
par le Ciel au sujet de la grande réussite et du gage de bonheur
JI4 8, ; trois jours après, l'empereur décrétait que le
nom de la période d'années serait changé et que l'année en cours serait la première année ta-tchong siang fou; c'est à la suite de ces événements qu'il se décida à accomplir les cérémonies fong et chan (cf. Song che, chap. VII, p. 7 r°; Tong tou che lio, chap. IV, p. 4 v°).
t g. Le texte reproduit sur la p. 33o écrit par erreur pi g.
La région arrosée par la rivière Tsi et par le Houang ho n'est autre que le Chan-tong.
Patries respectives de Mencius et de Confucius.
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