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Le T'ai Chan : vol.1 | |
泰山 : vol.1 |
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à leur égard) et afin d'annoncer les exploits qu'ils avaient accomplis? Avant les trois dynasties il n'y eut personne qui n'agît en vertu de ce principe. Mais, plus tard, depuis les Wei et les Tsin jusqu'aux Tcheou et aux Souei, les règles impériales subirent des atteintes et la grande raison s'obscurcit; le .gouvernement royal se relâcha et les anciennes institutions eurent des lacunes. Pendant mille années on garda le silence ; pour l'auguste cérémonie fong, il ne se trouva personne qui en prît la succession. Mais, quand les choses sont arrivées au terme de leur cycle, elles recommencent; le Ciel a béni notre dynastie T'ang; le second souverain Wen-wou 1) fut d'accord avec le diagramme et reçut l'écrit 2). Arrivons à Kao tsong (650-683) ; il redoubla l'éclat et accumula les perfections ; il hérita de la raison suprême et monta sur le grand tertre 3) ; il chérit les cent dieux et fit trembler sous son prestige les six directions de l'espace; il renoua la tradition des Yin et des Tcheou et continua l'influence de Yu (Chouen) et des Hia; Tchong tsong (684) agrandit l'excellence de la vertu et de la gloire ; Youei tsong (684-712) prit soin de la conduite pure et' parfaite. Tout cela fut si haut et si vaste qu'on ne pourrait l'exprimer. Pour moi, j'ai autrefois triomphé de beaucoup de difficultés; suivant la politique qui m'a été léguée par les souverains mes prédécesseurs et recevant avec respect leurs bienveillantes
i) Wen-wou 0. sont deux épithètes qui font partie du nom de temple
de T'ai tsong (627-649i cf. T'ang chou, chap. II, p. i r°). C'est donc ce
souverain qui me paraît ici seul désigné; à vrai dire, les mots ) signi-
fient plutôt »deux souverains" que „le second souverain"; mais, si on traduit „les deux souverains Wen et Wou", il faudrait admettre que ces deux princes sont les empereurs Kao Isou et T'ai tsong et on ne trouve alors aucun texte qui justifie leur désignation par les termes Wen et Wou.
Les termes r---11F-1 et désignent le Ho t'ou et le Lo chou (cf. p. 16o
n. 3), qui ont toujours joué un si grand rôle dans les prédictions relatives aux cérémonies fong et chan.
Le sommet du T'ai chan; cf. p. 6o, n. I.
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