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Le T'ai Chan : vol.1 | |
泰山 : vol.1 |
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Peu après le coucher du soleil, un vent froid s'éleva qui saisissait les gens comme au gros de l'hiver; les hommes de l'escorte allumèrent un feu de branches et s'assirent en cercle pour attendre le matin. La constellation Shen était à peine au milieu du ciel lorsque l'honorable (Tchang) se leva et se mit à marcher ; partant de l'étang de la femme de jade (yu niu tch'e) 1), il monta sur le sommet d'où on contemple le soleil (je kouan fong) 2) ; les six directions de l'espace étaient entièrement dégagées; dans ce spectacle auguste, il n'y avait pas la moindre impureté ; après un moment aussi long que celui qu'il faut pour cuire le riz, l'orient s'illumina d'une lueur qui tantôt s'ouvrait et tantôt se refermait; un instant après, le soleil se découvrit à moitié et ce fut alors un éclat tel qu'il semblait qu'on fût transporté dans le monde de la couleur d'or illimitée ; tous ceux qui étaient venus là s'exclamèrent d'admiration. En nous retournant, nous vîmes encore l'ombre occidentale qui plongeait tout droit dans la vallée obscure, comme si elle eût voulu rivaliser de grandeur avec le Kouen-louen . . . .
(Ce qui suit n'a plus aucun rapport avec le T'ai chan).
i) C'est l'endroit où est maintenant le Pi hia kong; cf. p. 71, lignes 13-20. 2) Cf. p. 6o, lignes 5-21.
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