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Le T'ai Chan : vol.1 | |
泰山 : vol.1 |
CONCLUSION.
Au terme de cette longue enquête sur les croyances qui se sont formées autour du T'ai chan et qui l'entourent comme d'une atmosphère religieuse, il ne sera pas inutile de jeter un regard en arrière et de rappeler quels éléments divers et successifs constituent le culte que nous avons étudié.
,Tout d'abord, il est évident que la masse enorme d'une haute montagne, de même que le cours majestueux d'un grand fleuve ou la marche régulière d'une constellation dans le ciel, produit sur l'homme une impression de force durable. Nous en avons la preuve, chez les Chinois, dans un certain nombre de locutions, soit rituelles, soit simplement usuelles: à l'époque des premiers Han, c'est-à-dire dès le second siècle avant notre ère, la formule de l'investiture d'un nouveau seigneur était la suivante : »Aussi longtemps que le (Houang) ho ne sera pas devenu mince comme une ceinture, aussi longtemps que le T'ai chan ne sera pas devenu petit comme une pierre à aiguiser, que votre royaume jouisse d'un calme perpétuel et qu'il se transmette ensuite à vos descendants 1)." Ainsi, pour souhaiter longue vie à une maison seigneuriale, on faisait le voeu qu'elle subsistât
i) Sseu-ma Ts'ien, Mém. hist., chap. XVIII, p. i r° :
FI C ti 4+3' M~%~I Ac
MA. Cf. Ts'ien IHcrn chou, chap. Y.VI, p. i r'.
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