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Le T'ai Chan : vol.1 | |
泰山 : vol.1 |
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Lo Pin-wang 1), à la fin de sa requête au nom des vieillards pour qu'on fît en l'an 666 les sacrifices fong et chan, écrit: „Les derniers souffles des rêves de jade 2) errent dans la demeure des immortels pour s'y réjouir; les âmes qui sont tout ce qui reste de ce qui a été mis dans le bois (du cercueil), vont se promener sur le Tai tsong et y bondissent 3)."
„Aller au T'ai chan" sera donc un euphémisme qui signifiera „mourir". Un certain Kouan Lou, qui vécut de 209 à 256 p.C., s'adressant, en l'année 255, à son frère cadet, lui dit : „Je crains seulement d'aller au T'ai chan gouverner les morts et de ne plus pouvoir gouverner les
hommes vivants 4)." Ying K'iu, mort en 252 p.C.,
s'exprime ainsi dans ses „Cent et une poésies" : „Ma vie est sur son déclin, le Pic de l'Est m'a donné rendez-vous 5)."
A partir du moment où le dieu du T'ai chan est conçu comme l'arbitre de la destinée humaine, sa personnalité se précise ; c'est alors que, pour expliquer l'autorité qu'il exerce,
I) Lo Pin-wang mourut vers la fin du septième siècle de
notre ère (Kieou T'ang chou, chap. CXC, a, p. iô v°; Giles, Biog. Dia., Nos 1391 et 2369). Sa requête à l'occasion des sacrifices fong et chan se trouve dans A, V, 21 r°-22 r° et dans B, XII, 22 v°-23 r°; la phrase que
nous en détachons est ainsi conçue : w Tl, pi Y.L
4[i no ~~ fil
Je suppose que cette expression désigne les -morts qui dorment leur dernier sommeil avec un morceau de jade dans la bouche, de même que,
dans la phrase suivante, l'expression a 7 signifie les morts qui ont été mis dans le cercueil.
Sur l'expression .fW M9 voyez p. 337, n. 6.
San kouo tche, chap. XXIX, p. II r°:
T14 A.
,. 1E *~;:
xo Cité dans le 7e tclie lou de Kou Yen-wou, chap. XXX, à la fin.
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