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0074 Histoire Générale de la Chine : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / Page 74 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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72   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

Le Tchou Chou Ki nien mentionne simplement son nom entre Houang Ti et Tchouen Hiu mais ne donne aucune particularité de son règne.

Tchouen Hiu.      TCHOUEN HIU, élu à la place de Chao Hao, était le petit-
fils de Houang Ti ; ce souverain, de sa première femme Lei tsou, eut trois fils : HIOUEN HIAO Ou TS'ING YANG, TCH'ANG YI et LOUNG MIAO. Tch'ang yi épousa Tch'ang pou qui fut mère de KAO YANG (Tchouen Hiu) . Tchouen Hiu régnait en vertu de l'élément bois, le deuxième des cinq éléments; il •transféra sa capitale à Kao yang (dans la préfecture de K'ai foung, dans le Ho Nan) ; il créa un corps des savants les plus éminents qui furent chargés d'établir les règles de l'astronomie; l'empereur lui-même décida qu'à l'avenir, l'année commencerait à la lune la plus proche du premier jour du printemps. Ses possessions s'étendaient au nord jusqu'à Yeou Ling, au S. E. du Pe King actuel ; au sud elles étaient limitrophes du Kiao tche (Tong King), à l'est, elles allaient jusqu'à la mer et à l'ouest jusqu'aux Leou cha (sables mouvants), c'est-à-dire le désert au delà du Kan Sou. Cet empire fut divisé en neuf provinces dont les fonctionnaires relevaient d'un gouverneur général unique qui leur servait d'intermédiaire avec l'empereur.

« Anciennement, dit l'histoire, il n'y avait ni fausse doctrine, ni culte superstitieux. Sous le faible gouvernement de Chao Hao, les neuf Li corrompirent les moeurs des peuples par leur mauvaise doctrine et leurs superstitions. On ne faisait nulle distinction des affaires des Esprits et de celles des hommes; des magiciens couraient de maison en maison, épouvantaient les hommes, et les cérémonies pour honorer les Esprits étaient mêlées de superstitions. Toute sorte de désastres et de malheurs affligèrent l'empire_ Chao Hao ne put pas remédier à tant de maux. Tchouen •

Hiu étant monté sur le trône, ordonna à un de ses fils et à un des fils de Chao Hao [Tchoung Li] de faire distinction des esprits et des hommes, et de ce qui regarde les affaires des uns et des autres. L'un fut chargé du soin du ciel, l'autre le fut de celui de la terre. On réussit, on coupa la communication du ciel avec la terre, les cérémonies de