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0522 Histoire Générale de la Chine : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / Page 522 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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520   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

s'étant révoltée, prit pour chef Li K'O-YOUNG, fils du tartare LI• KOUEI-TCHANG, commandant la cavalerie des Cha T'o au sud de Kouei Houa tch'eng (878). Li K'o-young, qui était à Yu Tcheou, marcha sur Yun Tcheou (T'aï Toung, du Chan Si) avec io.000 hommes, mit à mort l'inspecteur TOUAN WEN-TCHU et demanda à la Cour sa place qui lui fut d'abord refusée puis accordée sur les instances de Li Kouei-tchang resté fidèle (878).

Après la mort de Wang Sien-tche CHANG YANG. réunit ses troupes et rejoignit Houang Tch'ao qui prit le titre de Tchoung T'ien Ta Tsiang-kiun, c'est-à-dire grand général qui emboyte le Ciel. Houang Tch'ao s'empare de Yi Tcheou et de Po Tcheou, ravage. Soung Tcheou et Pien Tcheou (K'ai Foung), puis, descendant vers le sud, capture Houang Tcheou, dans le Kiang , Si, (ien Tcheou (Kan Tcheou), Ki Tcheou (Ki Ngan Fou), Jao Tcheou, Sin Tcheou (Kouang Sin fou, Kiang Si) et, pour s'ouvrir une route du Tche Kiang, assiège Siouen Tcheou, dont il est obligé par WANG MING de lever le siège ; il passe alors au Tche Kiang où il reviendra après une incursion . au Fou Kien où il prend Fou Tcheou (878) ; Kao, P'ien, nommé Commandant général dans le Kiang Nan, arrivé du Se Tch'ouan le bat .et l'oblige à fuir au Kouang Nan (Kouang Toung) dont 'il demande à être gouverneur général; on ne lui donne qu'un poste secondaire. Furieux, Houang Tch'ao s'empare de Kouang Tcheou, où il fait un grand butin, fait prisonnier le gôuverneur Li TIAO mis à mort peu après pour avoir refusé d'écrire à l'empereur en sa faveur. Le marchand mahométan ABOU ZEYD AL HASSAN, de Siraf, dans sa relation raconte la prise de Canton par Houang Tch'ao que RENAUDOT (Anciennes relations, p. 51) appelle BAICHU (mauvaise prononciation de PA TCHOU, petit prince) et LANGLÈs (Chaîne des Chroniques, p. 63) BANSCHOUA; celui-ci « s'étant rendu maistre de la ville, fit passer au fil de l'épée tous les habitans. Des personnes bien informées des affaires de la Chine, assurent que sans compter les Chinois qu'il fit massacrer à cette occasion, il prit six vingt mille Mahométans, Juifs, Chrestiens, ou Parsis, qui demeuroient dans