National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0350 Histoire Générale de la Chine : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / Page 350 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000288
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

348   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

ment à celle des Jouan Jouan, ainsi nommés à cause de leurs mouvements insupportables comme ceux des insectes ou des vers ».

D'après M. BLOCHET, en 402 de notre ère, Tou LOUEN, souverain des Jeou jen = Ibir, « ayant soumis tous les peuples, à l'ouest, jusqu'au royaume de Yen. K'i (Karachahr), à. l'est jusqu'à la Mer de Corée, abandonna le titre de tchabghou, et prit le titre tounghouse de khaghan pour

montrer au monde altaïque qu'il substituait la puissance

'i   des tounghouses à celle des peuples de race turke 2d». C'est
la première fois que le titre de khaghan était pris par des

Tartares, confirmation de ce que dit Deguignes.

En 510, « les Etats de l'empereur étaient alors composés de 23 tcheou ou villes du premier ordre, 35o kiun ou villes du second ordre, et 1022 hien ou villes du troisième ordre; dans la suite on fit de grands changements, tant dans les Etats de Leang que dans ceux de Wei 3». C'est une époque de paix dans tout l'empire ; elle ne devait pas durer longtemps.

Impératrice En 515 mourait le prince de Wei, SIOUEN Wou Ti

Hou.   (YOUEN KIO) ; il fut remplacé par son fils HIAO MING Ti

(YovEN HIu) ; toutefois le pouvoir fut exercé par l'impératrice douairière Hou CHE, femme impérieuse, qui s'empara bientôt de toute l'administration et, sous le prétexte que Hiao Ming Ti était trop jeune, et contrairement à l'usage existant, alla même, elle femme, jusqu'à sacrifier personnellement au T'ien. Hou qui avait été « introduite dans le harem de l'empereur grâce à l'influence de sa tante, à qui son éloquence religieuse ouvrait les portes du palais, fut la seule de toutes les concubines impériales qui désirât avoir un fils; les autres redoutaient de donner le jour à l'héritier présomptif du trône, car elles savaient que, suivant une règle de la dynastie, la mère du prince héritier devait être mise à mort; cette coutume cruelle était destinée à empêcher qu'une impératrice-douairière put j amais

I. CHAVANNES, 1. c., p. 232.

  1. Journ. Roy. Asiat. Soc., april 1915, pp. -o5-6.

  2. MAILLA, V, p. 231.