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0095 Histoire Générale de la Chine : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / Page 95 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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LE KIANG

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6 kilom. en amont de Kouei Tcheou, dans le Hou Pe ; le Sin T'an de Kouei Tcheou , à zo kilom. au dessous de Kouei Tcheou, entre les gorges Mi.-Tsang en amont et les gorges Nieou Kan ma fei, en aval ; ces trois rapides sont les plus dangereux ; le Koung Lin T'an qu'on rencontre à la sortie des gorges Nieou Kan ma fei, en descendant ; le Ta Toung T'an. «Entre les gorges Nieou Kan ma fei et les gorges d'I Tch'ang, écrit l'abbé Chevalier, ou plus exactement entre le village Hé Pien tseu, situé sur la rive gauche, à 3 kilomètres des gorges de Nieou Kan ma fei, et. celles d'I Tch'ang, s'étend une région unique sur tout le haut Yang Tseu tant au point de vue géologique qu'au point de vue géographique. C'est le seul endroit où j'aie rencontré des roches de granit. On l'a appelée parfois la région des rapides en raison des nombreux endroits dangereux pour les j onques qui en jalonnent le parcours. Le lit du fleuve y est très élargi et varie de 700 à 1.200 m. environ à l'époque des grandes eaux. Aux eaux basses au contraire, il est resserré dans un chenal qui assez souvent n'a plus qu'à peine 200 m. de large. Ce chenal est assez profond et généralement libre de tout obstacle pouvant entraver la navigation à vapeur. La principale exception à cette règle générale est celle du Ta Toung T'an. A cet endroit le lit est divisé en deux par trois amas de roches dont le plus considérable est en aval des deux autres. Ils ne sont pas tout à fait au milieu mais rangés en ligne le long de la rive droite. La passe principale, la seule praticable à l'étiage pour les grandes jonques, se trouve donc entre

  • eux et la rive gauche. » Le lieutenant de vaisseau Hourst, qui, avec la canonnière Olry, a franchi ces rapides, remarque qu'en remontant au delà d'I Tch'ang, le Yang Tseu subit au point de vue hydrographique un changement correspondant à celui du système orographique de son immense bassin ; de même que le sol devient un réseau inextricable de collines, n'ayant que de vagues directions générales, le cours du fleuve se poursuit en sinuosités nombreuses suivant le caprice du terrain qu'il. rencontre.

La navigation à vapeur n'est possible que pendant quelques mois de l'année et ne peut dépasser P'ing Chan.