National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0472 Histoire Générale de la Chine : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / Page 472 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000288
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

470   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

les Karlouk (Ko lo hou) paraissent avoir succédé au3 Turks occidentaux, comme importance politique, au milieu du vIIIe siècle. Ils semblent avoir été les ancêtres de. la . dynastie des BOGHRA KHAN, établis à Balasaghoun dans . l'Asie centrale ; on ignore l'emplacement exact de cette .' ville en ruines dès le XIVe siècle, qui était probablement située dans le territoire russe de Semirietche, sur le Tchou. Les Boghra Khans (Ilek Khans) étaient au vIIIe siècle là puissance dominante au Semirietche et à Kachgar, quoique ces deux pays fussent alors aux mains des Tou Kiué. On leur donne Afrâciab comme ancêtre. Au milieu du xe sièclè, SATOK Boghra Chan, qui régnait dans la contrée s'étendant de l'Issik koul à Kachgar (Ourdoukand), embrassa l'Islam et s'empara de Bokhara ; sa capitale était Kachgar, mais après sa mort, en 993, elle fut transférée à Balasaghoun et ses descendants prirent le titre d'Ilek khan ; le dernier d'entre eux fut tué par Mohamed Khwarezm Chah, qui

fut lui-même défait par Tchinguiz Khan.

Les Boghra Khans étaient alliés aux Tibétains, mais quand ceux-ci perdirent leur puissance, les Khans se trouvèrent à la merci des Ouighours, leurs ennemis'. Aux causes de la décadence de l'influence chinoise dans l'Asie centrale doit être ajouté le développement de la puissance tibétaine.

Ngan Lou-   Un aventurier de basse extraction allait mettre la dy-

chan.   nantie des T'ang à deux doigts de sa perte. Uri certain

YA LOU-CHAN, sans doute quelque esclave I, originaire de Ying-Tcheou, sur les frontières du Leao Toung, prit le nom de sa mère NGAN (746) ; sa tribu ayant été dispersée, NGAN LOU-CHAN et son frère NGAN SE-CHAN, se réfugièrent en Chine, et l'aîné adopté par TCHANG CHEOU-KOUO, obtint un emploi dans l'armée, monta rapidement en grade, se fit battre par les K'i Tan, mais obtint sa grâce, s'insinua dans la faveur de l'empereur, contre lequel il conspira avec le ministre Li LIN-FOU, et réussit à faire nommer grand général et ministre leur complice KAO LISE, commandant des frontières (746) 2. De faveur en faveur, Ngan

I. GAUBIL, p. 27.

2. MAILLA, VI, p. 230.

*