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0264 Histoire Générale de la Chine : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / Page 264 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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262   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

Hou Han-yé mourut (51), les Chinois reconnurent comme son successeur son frère Mou. _

Lors d'une révolte dans le Hou Kouang, Ma Youen fut emporté, avec une grande partie de ses troupes, par la chaleur et la maladie (49) ; le calme fut rétabli dans le pays par une ruse de TSOUNG KIOUN qui feignit d'avoir reçu de l'empereur un ordre d'amnistie des rebelles ; ceux-ci s'empressèrent de l'accepter et de se soumettre.

« Doux, affable, aimant la paix, évitant ce qui pouvait la troubler, [Kouang Wou] cherchait tous les moyens de soulager le peuple et de le rendre .heureux. Mais afin d'empêcher les mandarins de le rouler, il augmenta leurs appointements. Le seul soupçon que quelqu'un d'entre eux eût commis la moindre concussion, suffisait pour lui faire perdre son emploi. Il prononça toujours à regret une sentence de mort. Ses sujets ressentirent vivement sa perte. HAN MING Ti, son quatrième fils, lui succéda 1 ».

Kouang Wou Ti, âgé de 63 ans, mourut la trente-troisième année de son règne, à la 3e lune de l'an 57.

Ming Ti. 'L'empereur remit en vigueur les anciennes coutumes. On arrêta « que le tertre pour les sacrifices au Ciel sc,rait placé au midi de la ville, et celui de la Terre au nord. Il fut expliqué que ces sacrifices se feraient suivant les anciennes cérémonies, pour honorer le Chang Ti seulement, comme on l'avait de tout temps pratiqué. On régla ensuite, les habits que l'empereur et les mandarins devaient porter dans les différentes occasions, les chars dont le prince se servirait, et son cortège pour les jours de grandes ou de petites cérémonies 2 ». On rétablit également les académies dans lesquelles était enseignée la doctrine des King. L'empereur proclama impératrice la fille du général Ma Youen qu'il avait épousée.

Introduction   D'après le T'oung Kien Kang mou (MAILLA, III, pp. 357

du bouddhis- seq.) : « C'est à cette époque (65 ap: J.-C.) que la secte de me en Chine.

Foe vint infecter la Chine de ses dogmes pernicieux. Le prince de Tch'ou, sixième fils de Kouang Wou Ti, séduit

I. MAILLA, III, p. 347.

2.   Ibid.   P. 348.