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0500 Histoire Générale de la Chine : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / Page 500 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

Hien Tsoung.

Manichéisme.

lui-même mourait peu après à la première lune (ii février) de 8o6, âgé de 46 ans.

Dès le début du règne de cet empereur de nouvelles difficultés surgirent par suite de l'ambition d'un haut fonctionnaire LIEOU Pi qui, après la mort de l'illustre Wei Kao,

gouverneur de Se. Tch'ouan (13 sept. 805), convoitait le gouvernement du Si Tch'ouan (Tch'eng Tou, au Se Tch'ouan) qu'on lui refusa parce qu'on mettait en doute sa fidélité, et l'événement prouva qu'on avait raison, mais en compensation on lui offrit à la Cour un poste avantageux, qu'il n'accepta pas. Lieou Pi se préparait à la révolte lorsque l'empereur, par -un excès de bonté qui fut pris pour de la faiblesse, lui accorda ce qu'il demandait; le rebelle enhardi réclama le gouvernement des Trois Tch'ouan (San Tch'ouan), et ayant essuyé un refus s'empara de Tseu Tcheou. Sur le conseil de Tou HOUANG-CHANG, l'empereur envoya le général de cavalerie KAO TCHOUNG-WEN contre Lieou Pi qui fut destitué de tous ses emplois. Kao s'empara de Leou Tou Kouan et marcha sur Tch'eng Tou, d'où Lieou Pi s'enfuit pour se réfugier chez les Tibétains, mais arrêté par KAO HIA-YU, qui pénétra dans Tch'eng Tou, il fut expédié à Tch'ang Ngan où il fut mis à mort avec ses complices et leurs familles (8o6) 1. Tou Houang-chang fut, en récompense de ses services, nommé gouverneur de Si Tch'ouan.

En 805, mourait HOUAI SIN, Kagan des Ouighours, et il fut remplacé, avec le consentement impérial, par son fils TENG-LI PI-KIA qui, à la fin de l'année 8o6, envoya en Chine un ambassadeur chargé de porter le tribut ; il amenait avec lui un Mo ni à qui l'empereur permit de demeurer en Chine et d'y élever un temple; ce Mo ni que le T'oung Kien Kang mou qualifie de « prêtre de la secte de Foé » était non un bouddhiste mais un manichéen. Aussi bien est-ce le moment de parler de l'introduction de cette religion en Chiné. Mo NI est la transcription de MANI, appelé

I. MAILLA, VI, p. 375.

2.   Ibid.