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0458 Histoire Générale de la Chine : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / Page 458 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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456   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

« MAHOMET, nous dit Charles SCHEFER (Relations des Musulmans avec les Chinois, p. 2), n'a point ignoré le nom de la Chine, car il recommanda à ses disciples d'acquérir la science, dussent-ils aller la chercher en Chine. Il avait eu quelques notions de ce vaste empire, soit par SELMAN FARSY ou par les membres des colonies persanes établies sur les côtes de l'Arabie, soit par les gens des ports du Yemen qui étaient en rapports fréquents avec les villes du littoral du golfe Persique où abordaient les navires naviguant dans les mers des Indes, de la Malaisie et du sud de la Chine ».

, Dans la première moitié du Ve siècle de notre ère, nous savons par HAMZA AL ISFAHANI, que Hira, ville riveraine de l' Êuphrate, siège d'une dynastie de rois chrétiens qui dura plusieurs siècles, au sud-ouest de l'ancienne Babylone, , près de Koufa, était le grand entrepôt de la région qui, suivant REINAUD (Relation, I, p. xxxv) « voyait constamment amarrés devant ses maisons des navires venus de l'Inde et de la Chine ». RICHTHOFEN renchérissant sur Reina id dit à son tour (China, I, 52o) : « Suivant le témoignage de Maçoudi et de Hamza d' Ispahan, les navires chinois venaient chaque année (in jedem Jahr) jeter l'ancre à côté des navires hindous devant les maisons de Hira ». Hamza n'aurait pas dû être cité à propos des navires de Chine. Maçoudi au xe siècle nous dit (I, p. 308), que Killah qui est à peu près à moitié chemin de la Chine est « aujourd'hui le rendez-vous général des vaisseaux musulmans de Siraf et d'Oman, qui s'y rencontraient avec les bâtiments de la Chine ; mais il n'en était pas ainsi autrefois. Les navires de la Chine se rendaient alors dans le pays d'Oman, à Siraf, sur la côte de Perse et du Bahrein, à Obolla et à Basra, et ceux de ces pays naviguaient à leur tour directement vers la Chine. Ce n'est que depuis qu'on ne peut plus compter sur la justice des gouvernants et sur la droiture de leurs intentions, et que l'état de la Chine est devenu tel que nous l'avons décrit, qu'on se rencontre sur ce point intermédiaire ».

HIRTH et ROCKHILL (Chau Ju-kua, p. 15) font remar-