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Histoire Générale de la Chine : vol.1 |
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454 HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE
T'ing, mais Kouo KIEN-KOUAN vint au secours de la place, les Turks furent défaits et leur chef tué I.
Le T'oung kien kang mou rapporte qu'à la septième lune, « des marchands venus par la mer du Midi, abordèrent sur
les côtes de la Chine, et dirent que dans leur pays, il y
avait des perles et des oiseaux d'une beauté admirable, et une infinité d'autres choses précieuses : ils ajoutèrent qu'ils
allaient au royaume de Cheu Tseu ou des Lions, chercher des remèdes et des simples. Les commandants des côtes en ayant donné avis à l'empereur, ce prince anxieux de -savoir plus en détail ce qui regardait ces marchands et leur pays, nomma YANG FAN-TCHEN, censeur de l'empire, pour les interroger... Sur u i placet de Yang, l'empereur donna contre-ordre et il ne fut plus question de ces marchands étrangers (714) 2 ». Ces marchands qui se rendaient à Ceylan (Royaume des fiions) venaient probablement de Sumatra, probablement de Kien pi, Kampar, où l'on trouve des perles 3.
En 715, les Tibétains d'accord avec les Arabes (TA CHE) ayant résolu de placer un certain A-LEAO-TA sur le trône de Ferghana (Pa han na), ancien pays des Wou Souen, attaquèrent ce royaume dont le roi s'empressa d'aller demander à Ngan Si (Kou Tcha) du secours aux Chinois; le commandant de ceux-ci, TCHANG HIAO-SOLIN G, à la tête de io.000 Chinois et de troupes tartares, marcha contre A-leao-ta, qu'il mit en fuite, après avoir remporté une grande victoire, à la suite de laquelle huit royaumes de l'ouest dont ceux des Ta Che, de K'ang Kiu (Samarkande), de Ta Youen (Tachkend), de Ki Pin, firent leur soumission 4. « Le général chinois revint glorieux à Kou Tcha, après avoir rétabli sur son trône le roi de Pa-han-na et fait ériger dans le pays occidental une colonne où il fit graver le détail de son expédition ». A la onzième lune de 718 les Tibétains conclurent un traité de paix avec la. Chine à Tch'ang-Ngan où s'était rendu l'empereur.
I. MAILLA, VI, p. 201. - Insc. de l'Orkhon, II, p. Io-I.
Ibid., pp. 203-204.
Cf. CHAU JU-KUA, p. 23o.
MAILLA, VI, p. 204. — CHAVANNES, pp. 148-149n.
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