National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0238 Histoire Générale de la Chine : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / Page 238 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000288
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

236   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

avec NGAN-KOUO CHAO-KI (THIEU QUI) que Wou Ti s'em-

pressa d'envoyer au Nan Yue dès qu'il apprit la mort de

Minh vu'o'ng, afin que le nouveau roi Hu'ng, sous le nom

de Ai vu'o'ng fût invité à venir à sa Cour lui faire une visite

de vassal, mais surtout pour étudier la situation du pays.

Les anciennes relations reprirent entre Ngan kouo Chao-ki

et la Reine, a la grande indignation du peuple qui se souleva

à la voix du maréchal Lu GIA (Lu KIA), massacra le roi,

la reine et les agents . chinois, puis marcha contre les

troupes envoyées contre lui par Wou Ti, les battit et

plaça sur le trône (iii av. J.-C.) . KIEN DUC, fils de Minh

vu'o'ng et d'une mère annamite qui prit le titre de THUAT

DU'O'NG VU'O'NG ou YÊ DU'O'NG VU'O'NG. L'empereur fu-

rieux, envoya des armées contre le Nan Yue, l'une par le

Si Kiang; elles arrivèrent devant Canton et s'en emparèrent

ainsi que de Lu gia. (Lu Kia) et du roi Kien duc (Kien té).

Le Nan Yue fut réduit en province chinoise (iii av. J.-C.)

et ne recouvra son indépendance qu'en 39 ap. J.-C. Les

Han divisèrent le pays en neuf quân : i. Nam Hài (Canton) ; Thu'o'ng ngô (Ych chau ; 30 Uât lâm (Que lâm) ; q.° Hiêp phô (Liêm chau) ; 50 Giao chi, 60 Cu'u cho'n ; 70 Nhu't nam; 8° Châu nhai : 9° Thiên nhi, ces deux derniers sur le fleuve

Rouge. L'empereur Wou décida que le gouvernement de ces

neuf quân ou kiun « résiderait dans le kiun de Kiao Tche.

C'est ainsi que le nom de Kiao Tche prévalut. Ce nom de

Kiao Tche, les Han orientaux le changèrent en Kiao Tcheou,

dénomination qui fut conservée par les Tsin, les Soung et

les premiers Ts'i 1 »,

Wou Ti put également obtenir la soumission de tribus,

en particulier celle du prince de Ye Lang dans le sud-ouest,

mais la résistance des tribus sauvages aux environs de Ta Li

empêcha les Chinois de se frayer une route vers l'Inde ainsi

qu'ils l'avaient espéré. Maître du sud, Wou Ti se trouva

libre de se retourner contre les Hioung Nou.

Le Ts'ien Han chou cite un certain nombre de royaumes

maritimes qui offraient le tribut dès l'époque de Wou.M. Pel-

I. MA TOUAN-LIN, trad. d'HERVEY ST. DENYS, Peuples méridionaui, p. 308.