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0273 Histoire Générale de la Chine : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / Page 273 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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LES HAN   271

que. Outre Ptolémée l'auteur du Périple de la mer Érythrée et MARCIEN d'Héraclée mentionnent les Sinae ou T hinae ; au-dessus des Sinae, au nord et au nord-ouest habitaient les Seres dont le pays était la Sérique, qui cornmence à l'ouest à la Scythie au delà du mont Imaos, et la capitale Sera; au delà de ces deux peuples s'étendait une région inconnue de marais impénétrables remplis de . roseaux. Les auteurs latins citent fréquemment les Seres. VIRGILE dans les Géorgiques 1 nous apprend que les Seres détachent de fines toisons des feuilles de leurs arbres :

Quid nemora %Ethiopum, molli canentia lana? Velleraque ut foliis depectant tenuia Seres?

HORACE parle des Seres à maintes reprises :

Puer quis ex aula capillis

Ad cyathum statuetur unctis, Doctus sagittas tendere Sericas Arcu paterno?... 2

Le géographe grec STRABON raconte qu'on « prétend que les Seres vivent vieux et dépassent l'âge de 200 ans. » PoMPONIUS MELA, sous CLAUDE, nous indique que « les premiers peuples qu'on rencontre en Asie en venant de l'Orient sont les Indiens, les Seres et les Scythes; les Seres tiennent à peu près le milieu de la côte orientale, les Indiens et les Scythes en occupent les extrémités ». PLINE l'Ancien parle des Seres « célèbres par la Iaine de leurs forêts; ils détachent le duvet blanc des feuilles en l'arrosant avec de l'eau; puis nos femmes exécutent le double travail de dévider et de tisser : c'est grâce à des opérations si compliquées accomplies dans des contrées si lointaines que la matrone pourra paraître en public sous une étoffe transparente. Les Seres sont polis; mais, semblables en cela aux sauvages mêmes, ils fuient la société des autres hommes et ils attendent que le commerce vienne les trouver ». Au Ive siècle, AMMIEN MARCELLIN nous apprend que « les Seres vivent dans la

I. Liv. II, V. 120-I.

2. Liv. I, CARMEN XXIX : Ad.jccium.