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0460 Histoire Générale de la Chine : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / Page 460 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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458   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

précieuses, des corindons et d'autres choses encore. Dans

cette mer se trouvent des îles, et dans ces îles des rois ; l'un

d'entre eux est au-dessus des autres. Dans ces îles, pous-

sent le bambou et le roseau. La quatrième mer est appelée

Kalah bar [ou de Schelaheth, le long de la presqu'île ma-

laise] ; il y a peu d'eau ; elle contient de grands serpents.

Souvent, le vent souffle si fort que les navires en sont bri-

sés. Elle contient des îles où pousse l'arbre à camphre.

La cinquième mer est appelée Salahat. C'est une grande

mer avec beaucoup de choses merveilleuses. La sixième

mer est appelée Kundrang [Kedrendj, golfe de Siam] ; il y

pleut beaucoup. La septième . mer est appelée mer du

Çankhay ou encore mer Kang li [Bahr Assyn1. C'est la

mer de Chine, sur laquelle on ne voyage qu'avec vent du

sud, jusqu'à ce qu'on atteigne l'estuaire d'un grand fleuve.

De là jusqu'à la ville de Khanfou, [le fleuve] est bordé de

postes militaires et [traverse] un pays habité 1 ».

A ces mers, il faut ajouter la mer de Senf , le long du

Tchampa ; la mer Verte (Bahr al-Alakhdar) au sud de

Ceylan et de l'Inde ; la mer Rouge, (Bahr cd-Qolzouln);

l'Océan était la mer environnante, (Bahr al-Mohyth ).

Nous avons la relation écrite en 851 du voyage fait par

le marchand Sulayman qui s'étant embarqué sur les côtes

du golfe Persique, fit plusieurs voyages dans l'Inde et à

la Chine, et le récit par lequel le témoignage de Sulayman

est complété, au commencement du xe siècle; par Abou

Zeyd, de Siraf, d'après ses lectures et les renseignements

de personnes qui avaient visité l'Extrême-Orient ; ces deux

documents sont donnés dans le Salsalat-at-tewarikh,

« Chaîne des Chroniques », traduit par Reinaud et publié

en 1845.

La première mention des Arabes dans les ouvrages chi-

nois se trouve dans les Annales des T'ang (618-907) dans

lesquelles ils sont désignés sous le nom de Ta Che ou Tazi,

transcription du persan Tazi ou Tadjik ; comme le fait

remarquer M. FERRAND (Textes, pp. 2-3) « ce sont donc les

i. G. FERRAND:Re/at. de Voyages, I, pp. 49-50.

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