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0100 Histoire Générale de la Chine : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / Page 100 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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98   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

qui est en face de T'ai P'ing fou reçoit le nom de Wou Kiang fleuve noir ; Tsang (Tch'ang) Kiang, le long de la province du Kiang Si ; T ch' ou Kiang, Tch'ou, nom de la province de Hou Kouang ; Pe Chouei Kiang et Kin Cha Kiang (le fleuve au sable d'or) dans sa partie supérieure.

Le fleuve a une longueur totale d'environ 5.000 kilom. Voici en milles nautiques, les distances 'des principaux points par la route d'hiver de Chang Hai : Wou Soung, 13 ; Tchen Kiang, 156 ; de Tchen Kiang : Nan King, 45 ; Wou Hou, Io(); Ta T'oung, 164; Ngan King, 209 ; Little Orphan, 260 ; Kieou Kiang, 297 ; de Kieou Kiang à Han K'eou, 151 milles. La marée se fait sentir jusqu'en amont de Wou Hou.

Houang Ho. Le Houang Ho ou Fleuve Jaune prend sa source au Tibet non loin du Yang Tseu ; s'il ne rend pas les mêmes services que ce dernier au commerce et à la navigation par suite de son cours tortueux et accidenté, à lui se rattachent les souvenirs de l'histoire de l'ancienne Chine dont la civilisation est née sur ses rives. Il était naturel qu'on cherchât la source de ce fleuve historique dans un endroit doublement consacré par la légende et la religion : le grand lac Manasoravar au Nord des Himalaya d'où coulent les grands fleuves de l'Inde : le Gange, l'Indus, l' Oxus et le Chitâ : c'est cette dernière rivière qui passant par un canal souterrain réapparaît, suivant les bouddhistes chinois, dans les montagnes Ashmakûta comme source du Houang Ho. En réalité ce fleuve prend sa source au Tibet près du lac Ouring. « C'est au-dessus de deux lacs voisins, les lacs Khtchara mtso et Khnora mtso, reliés entre eux par un chenal, et tous les deux à 4.200 mètres d'altitude, que le Houang Ho prend sa source, peut-être avec le Djaghing Gol, rivière de 16o kilom. de longueur qui vient du Sud et se jette dans le chenal qui joint les deux lacs. Le plateau où il coule est aride et ne possède qu'une maigre végétation herbacée (Richard) ». D'ailleurs l'origine du Houang Ho (ou plutôt du Ma Tchou comme il est nommé dans cette région) est fort douteuse ainsi qu'on pourra s'en assurer par la lecture du compte-rendu de la mission DÙTREUIL DE RHINS, qui a