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Histoire Générale de la Chine : vol.4 | |
中国史概説 : vol.4 |
?-4.47",
TAO KOUANG 1821-1850) 17
Tehe Kiang, dont la capitale est Hang Tcheou; cette ville
visitée jadis par les Arabes et les Persans, en 1832, par LINDSAY et G171TZLAFF, venus de Canton sur le vaisseau
\de l'East India Company, Lord Amherst,, fut occupée par
les Anglais le 13 octobre 1841 ; ils l'évacuèrent le 7 mai 1842,
pour remonter vers Chang Haï. Le premier consul d'Angle-
terre, envoyé en décembre 1843, était le sinologue distingué Robert THOM; il avait été devancé, d'ailleurs, par William Charles MILNE, missionnaire protestant I.
Chang Haï, dans la province de Kiang Sou, par 310 14'
33" lat. N. et 1190 8' 54" long. E., l'un des cinq ports
ouverts par le traité de Nan King, fut, avec Amoy et les Chou San, un des points, où au XVIIIe siècle, lors des diffi-
cultés des Anglais avec les autorités de Canton, il avait été
question de transporter le commerce britannique. Le rapport de Frederick PIGOU, chef de la factorerie anglaise à
Canton, qui concluait à l'adoption de Chang Haï, resta
dans les cartons.
Le pays dans lequel se trouve cette ville, devenue le
centre le plus important du commerce de l'Extrême-Orient,
a subi de Près. grands changements. Sous les premières
dynasties chinoises, il faisait partie dé Yang Tcheou, l'une
des neuf provinces établie par Yu le Grand ; sous la dynastie
Tang, au commencement du vine siècle, la ville de Soung
Kiang, dépendant alors de Sou Tcheou, se nommait Houa
ting et son port Houa ting Haï est le moderne Chang Haï;
en effet, à la fin du xIe siècle, un fonctionnaire fut installé
au port de Houa ting, loua ting Haï comme l'un des inspec-
teurs du commerce étranger (Che po) pour prélever les
droits sur les marchandises, et ce fut l'origine de Chang Haï
qui, dans un édit de 1293, est le siège d'un des sept com-
missaires du commerce étranger : Ts'iouen Tcheou, Chang
Haï, K'an p'ou Wen Tcheou, Kouang Toung, Hang Tcheou
et K'in Youen. Le pays était autrefois- appelé Hou tu, et
c'était là que la rivière dite de Wou Soung, d'après le nom
du village qu'elle baigne à sa barre, se jetait à la mer. Jadis,
ce qu'on appelle aujourd'hui la rivière de Wou Soung
I. H. CORDIER, Z. e., pp. 983-984•
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Chang Haï. | ||
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