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Histoire Générale de la Chine : vol.4 | |
中国史概説 : vol.4 |
KOUANG siU, (1875-1908)
"où nous eûmes 81 blessés ou tués.- Les Chinois perdirent plus de 1200 des leurs. Haï du'o'ng tombait entre nos mains le 19 août ; le leret le 2 septembre, nos troupes enlevaient la position de Palan, au confluent du Fleuve Rouge et du Day. Sur ces entrefaites, notre ennemi acharné, l'empereur Tu Duc mourait, sans enfants, le 17 juillet 1883 ; on lui donna pour successeur Duc-Duc (Dieû), mais ce malheureux prince fut dépossédé au bout de quelques jours par les intrigues du premier ministre, NGUYÊN VAN TU'O'NG, et remplacé par HIÊP HOA, frère cadet utérin de Tu Duc.
Cependant l'amiral Courbet, accompagné de M. Harmand, se présentait le 16 août à l'entrée de la rivière de Hué, devant les forts. de Thuan An. Le Commissaire français était porteur d'un ultimatum et d'un projet de traité : les forts ayant refusé de se rendre, l'escadre ouvrait le feu le 18, tandis que le transport Annamite amenait des troupes de Saigon; le 19, le feu recommença; le 20, les troupes étaient débarquées et les forts tombaient entre nos mains. Le Ministre annamite des Affaires étrangères arrivait en toute hâte en parlementaire et M. Harnrand, avec M. de CHAMPEAUX, ancien Chargé d'affaires de France, remontait avec lui, à Hué, le 22, sur une chaloupe à vapeur. Après avoir stipulé l'évacuation des douze forts défendant la capitale, l'enlèvement des barrages, la destruction des munitions, etc., M. Harnrand -signaif. le 25 août un traité en 27 articles. Ce traité reconnaissait notre protectorat, la province de Binh Thuan était annexée à nos possessions de Cochinchine, une force militaire devait occuper constamment la chaîne de montagnes Deo Ngang, qui aboutit au cap Vong chua, ainsi que les forts de Thuan An et ceux de l'entrée de la rivière de Hué, qui seraient reconstruits au gré des autorités françaises. De plus, le gouvernement annamite devait rappeler immédiatement les troupes envoyées au Tong King, dont les garnisons devaient être mises sur
le pied de. paix.
Le Ministre de France au Japon, NI. TRICOU, remplaçait provisoirement M. Bourée en Chine en juin 1883, et le 20 août remettait au Tsoung-li Yamen une note lui annon-
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