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0047 Histoire Générale de la Chine : vol.4
中国史概説 : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / 47 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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HIEN FOUNG (1851-186z)

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Commissaire impérial Ye et envoya un rapport au Pléni-

potentiaire britannique à Hong Kong, Sir John Bowring,

et au Commandant des forces navales anglaises dans la

rivière de Canton, le Commodore G.G. J. B. ELLIOT, à bord

de la Sybille. Deux jours plus tard, 10 octobre, Ye répondait

à Parkes que le préfet de Canton avait reçu l'ordre d'exa-

miner les douze hommes saisis à bord de la lortcha, mais

qu'il avait déjà appris que ces marins étaient les auteurs

d'un acte de piraterie commis le 6 septembre, à San Tcheou

tang, dans l'île de SanTch'ouan, contre un navire marchand.

La réclamation de Parkes eût été parfaitement fondée si

l'Arröw avait été vraiment un bâtiment ayant le droit de

battre pavillon anglais; il paraît qu'il n'avait pas ce droit,

sa permission (licence) ayant expiré le 27 septembre. La

seule excuse de la conduite hâtive de Parkes, encore qu'elle

n'ait pas été acceptée par tous les orateurs de la Chambre

des Communes, c'est qu'au moment de l'affaire, les Chinois

ignoraient les irrégularités de l'enregistrement de l'Arrow;

s'ils avaient, sans le savoir, le droit strict pour eux, c'était

par pur hasard. D'ailleurs Lord CLARENDON, ministre an-

glais des Affaires étrangères, approuvait les demandes de

Parkes le 10 octobre. Un délai de quarante-huit heures

accordé par Parkes à Ye pour envoyer une réponse étant

expiré, Elliot saisissait une jonque gouvernementale, puis

le 23 octobre l'amiral SEYMOUR s'emparait des quatre forts

de la Barrière; le 24 les opérations continuent et, le 27, le feu

est ouvert sur le yamen du Commissaire impérial, tandis_

que des obus étaient lancés sur les troupes chinoises cam-

pées sur les hauteurs derrière la cité; le 28 et le 29 le bom-

bardement de la ville recommence ; Ye lance proclamation

sur proclamation; la lutte se poursuit; le 14 et le 15 décem-

bre les factoreries étrangères sont incendiées probablement

par ordre des autorités chinoises.

Pendant ce temps des négociations étaient poursuivies

en Europe. La nouvelle de l'assassinat de l'abbé Chapde-

laine causa naturellement à Paris la plus vive impression;

le crime des Chinois servait utilement les desseins de

l'Angleterre avec laquelle nous suivions une politique com-